lundi 27 décembre 2010

La plage Lang Cô, un site à part dans le Centre

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À environ 70 km de Huê (Centre), la plage Lang Cô est encerclée par les célèbres cols Hai Vân et Phu Gia. La mer limpide, le sable blanc, les forêts tropicales qui couvrent le flanc des montagnes ainsi que le mystérieux marais Lâp An sont quelques-uns des charmes de cette baie si attrayante aux yeux des touristes. 
S'étirant sur dix kilomètres, Lang Cô est une des plus longues plages du Vietnam. Chaque année, se sont des milliers de touristes qui sont attirés par ses infrastructures de qualité et son charme paradisiaque. Avec une température moyenne de 25°C, cette plage est l'endroit idéal pour échapper à la chaleur étouffante qui règne en ville.
Au 19e siècle, sous le règne des Nguyên, Lang Cô était un petit village de pêcheurs. À l'époque, ce village s'appelait Làng Cò (village des cigognes) car au crépuscule, de nombreuses cigognes venaient y passer la nuit. Plus tard, les Français ont choisi cet endroit comme lieu de villégiature et par souci de prononciation, ils l'ont appelé Lang Cô.
La plage Lang Cô est une destination idéale pour ceux qui veulent passer des vacances tran- quilles. La détente que proposent les lieux fera de votre séjour au Vietnam un moment inoubliable. La plage est souvent bondée et dans l'eau, les touristes nagent ou folâtrent joyeusement. Les plus téméraires peuvent s'adonner à d'autres activités : ski nautique, parapente, plongée sous-marine… Si vous aimez la pêche, laissez-vous dériver pour pêcher le muge dans la lagune de Lâp An. Côté gastronomie, les restaurants proposent toutes sortes de fruits de mer et de succulents poissons. Pour ceux qui aiment les excursions, de nombreux ruisseaux, torrents, gorges, lacs, blocs de rochers baignant dans une atmosphère calme et sauvage sont à découvrir.
La plage Lang Co offre une vue magnifique de la montagne encerclée. Outre la plage, Lang Cô possède une faune et une flore riches et variées comme sur l'île de Ngoc (perle), où la rencontre avec des animaux sauvages - cerfs, pythons, singes...,- n'est pas rare.
Pour l'heure, la province de Thua Thiên-Huê s'attache à développer les infrastructures de la zone économique Chân Mây-Lang Cô, et, surtout, des ouvrages pour le tourisme comme la protection de l'environnement maritime et de l'écosystème de ce site. Les bailleurs de fonds, tels que la Banque d'Asie pour le développement (BAD) et l'Agence française pour le développement (AFD), secondent actuellement Thua Thiên-Huê en matière d'urbanisme et de construction d'ouvrages de traitement des eaux usées et des déchets pour Lang Cô.
Outre Lang Cô, la province de Thua Thiên-Huê possède d'au-tres belles plages immaculées comme Thuân An, Canh Duong et Chân Mây. Pall Stoll, ex-directeur général du site touristique Furama à Dà Nang, les surnomme "les plages du soleil levant". 


Voir aussi la plage de Nha Trang, cliquez ici !
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vendredi 24 décembre 2010

Deux mastères japonaises au village de Duong Lâm, à Hanoi

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Inoue Aiko - jolie et intelligente - née dans la trépidante Tokyo. Yamaguchi Yoriko - sage et franche - née dans la lointaine Hokkaido. Toutes les deux sont devenues "citoyennes" de l'ancien village de Duong Lâm, à Hanoi. 


Peu de personnes devineraient que Yamaguchi Yoriko, une fille ouverte et amicale, vient d'une île au Nord du Japon. Elle parle un vietnamien parfait : "Je viens d'Hokkaido où le thermomètre descend parfois en dessous de -20°C en hiver. Alors ici, il y a des jours qui sont très chauds. Après une année de vie à Duong Lâm, j'aime cette terre, le climat et les jours chauds ne sont plus un problème".

Après avoir soutenu son mémoire de master en préservation des patrimoines à l'Université Tsukuba Tokyo, elle a travaillé à l'Institut d'études des patrimoines culturels à Tokyo avant de décider de choisir le Vietnam pour augmenter ses expériences de vie professionnelle. Yoriko est arrivée à Hanoi dans le cadre du Service des volontaires japonais pour la coopération à l'étranger (JOCV) de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

L'ancien village de Duong Lâm (district de Son Tây, Hanoi) est à 60 km du centre de la capitale. Yoriko y vit depuis deux années. Ici, on peut voir les banians, les quais fluviaux, les portes villageoises, les anciennes maisons avec des toits couverts de mousse. À Duong Lâm, les impasses, les allées sont pavées de briques rouges ; les murs sont en latérite ; le village est entouré de rizières verdoyantes. Aux yeux de cette Japonaise, Duong Lâm est un "musée vivant".

Chaque jour, Yoriko se rend à vélo dans les anciennes maisons pour les étudier. Dans ce village, reconnu vestige architectural et artistique national, la volontaire s'occupe des assistances techniques pour la préservation et la restauration des anciens ouvrages architecturaux. Elle persuade les villageois de protéger les valeurs culturelles et architecturales. Elle vient de terminer son premier ouvrage, après avoir reçu son mastère, en tant que consultant technique et superviseuse pour la restauration de la pagode On.

Faire du tourisme avec les villageois

Après trois ans de travail comme gestionnaire du Centre UNESCO à Bangkok, Inoue Aiko, mastère en gestion des patrimoines culturels à Tokyo, est arrivée au Vietnam. Au village de Duong Lâm, qui attire de plus en plus de touristes étrangers, cette volontaire du JICA aide les habitants locaux à développer le tourisme.

Cette fille qui vient de Tokyo, une ville moderne et développée, a vécu ses premières journées à Duong Lâm dans l'obscurité des coupures d'électricité éventuelles. Avec le temps, Aiko s'est adaptée. Elle participe même à la récolte dans les champs.

Aiko et Yoriko font visiter les ruelles sinueuses et les anciennes maisons aux touristes. Il y a nombre de personnes qui se sont perdues dans le village mais ces deux jeunes filles connaissent les chemins comme si elles avaient grandies ici.
Actuellement, Duong Lâm compte près de 1.000 maisons anciennes dont une trentaine a plus de 200 ans. Chaque fois qu'un groupe de touristes japonais arrive, Aiko se porte volontaire pour faire le guide. Cette Japonaise, née en 1979, prépare aussi pour des touristes des repas avec du riz, poulet et nem, accompagnés de thé vert, qui sont des plats typiques de Duong Lâm.


Hà Nguyên Huyên, patron d'une maison ancienne construite en 1848, juge que les experts japonais comme Aiko et Yoriko ont aidé les villageois à mieux comprendre la valeur de leur maison. Ces experts ont participé non seulement à la préservation des maisons mais aussi au développement du secteur touristique. 

Source : http://lecourrier.vnagency.com.vn
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mercredi 22 décembre 2010

La mondialisation selon la chaîne Pho 24

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Ouverte en 2003, la chaîne de restaurants Pho 24 compte actuellement 60 établissements dont 17 à l'étranger. Sur sa lancée, elle ambitionne de posséder, dans les 5 à 10 années à enir, 300 établissements au Vietnam et 300 autres à l'étranger.




Le pho, une des spécialités les plus fameuses du Vietnam, était au 11e Sommet européen de la restauration (European Foodservice Summit), qui a eu lieu du 22 au 24 septembre à Zurich (Suisse). C'est la première fois que la cuisine vietnamienne était présente à cet événement, avec le pho qui, en outre, était également le seul représentant de l'Asie dans cette manifestation annuelle. Ly Qui Trung, patron de la chaîne Pho 24, est fier d'avoir apporté le pho à ce sommet.

Le 11e Sommet européen de la restauration a réuni environ 250 participants, patrons ou directeurs exécutifs de chaînes de restaurants, rédacteurs en chef de magazines de gastronomie... Ly Qui Trung a été invité en tant que l'un des 14 intervenants pour cet événement. Avant ce sommet, les organisateurs se sont rendus au Vietnam pour le rencontrer et l'interviewer. Le modèle de l'enseigne "Pho 24" a été choisi pour être présenté à ce sommet car il remplit des critères très tendance : investissement faible, recette facile à transférer, plat nutritif, sans cholestérol et pas trop pimenté. 

"La cuisine vietnamienne intéresse le monde", déclare Ly Qui Trung. Et de citer 3 exemples. Premièrement, les plats vietnamiens sont diversifiés et nutritifs. Deuxièmement, le Vietnam se trouve en Asie, un continent dont la gastronomie est à la mode aujourd'hui dans le monde. Troisièmement, le pays retient l'attention sur divers plans, et pas seulement qu'en matière de gastronomie. "Toutefois, pour que l'art culinaire du Vietnam acquière ses lettres de noblesse à travers le monde, nous devons adopter une bonne stratégie et investir intelligemment", estime-t-il, suggérant de faire de la gastronomie vietnamienne un label national. Avec une telle orientation, nous avons besoin d'une assistance concrète de la part de l'État, notamment au niveau de l'information, de la fiscalité, des licences... Actuellement, plusieurs chaînes de restaurants vietnamiens souhaitent se développer au-delà des frontières du pays. "Pho 24 est prêt à partager son expérience en matière d'implantation à l'étranger avec d'autres", souligne le patron.
Parmi les chaînes de restaurants présentes au Vietnam, KFC, arrivé en 1993, compte aujourd'hui 70 établissements, Lotteria en possède 59, et Pho 24, créé en 2003, en a actuellement 60, dont 17 à l'étranger. L'expansion de Pho 24 a été assez rapide et cette enseigne s'est développée par autofinancement, sans avoir recours à des financements extérieurs. "Et ça, c'est un miracle !", déclare avec fierté Ly Qui Trung.

Mondialiser le pho en conservant son identité
Pho 24 est la première chaîne à employer une méthode dite internationale, c'est à dire la normalisation de la préparation du plat, celui-ci ne dépendant plus du goût du cuisinier. Le succès rencontré par Pho 24 démontre que les plats vietnamiens sont susceptibles d'être ainsi préparés et de partir à la conquête du monde...
Ce processus de modernisation et de mondialisation du pho suscite cependant des inquiétudes. Certains craignent que l'identité de ce plat traditionnel du Vietnam soit perdue. Ly Qui Trung n'est pas d'accord avec cette analyse, la première des choses à faire étant de conserver son goût unique, ce qui fait qu'il demeurera 100 % vietnamien. Il n'est pas question, par exemple, de créer une recette de pho avec des produits aquatiques ! En entrant dans un établissement Pho 24, les clients sont certes dans une atmosphère climatisée, mais ils utilisent toujours les baguettes, les cruches de sauce..., comme ils le feraient dans les gargotes traditionnelles...
Concernant la recette à proprement parler, il faut toujours ébouillanter des banh pho (pâtes spécifiques à base de farine de riz) et arroser de bouillon le bol de pho. C'est toujours la recette traditionnelle du pho des Vietnamiens, mais il s'agit d'une "version plus belle et propre". Avec l'apparition de différents restaurants de pho, les clients ont un éventail de choix plus large. Les gargotes traditionnelles peuvent demeurer le lieu favori de nombreux Viêt kiêu qui veulent y retrouver les souvenirs du passé. Les autres qui veulent un restaurant plus propre et moderne fréquenteront Pho 24.

Ly Qui Trung avoue d'ailleurs que la réussite de la chaîne de restaurants Pho 24 est due pour moitié à la réputation de cette spécialité. Il existe d'innombrables restaurants de pho hors du pays. De nombreux Vietnamiens ont apporté avec eux le pho à l'étranger, ce où qu'ils se soient installés. Ces derniers sont les ambassadeurs de la culture vietnamienne. Grâce à ces diplomates culturels, Ly Qui Trung semble se tenir "sur les épaules d'un géant".
Mais le revers de la médaille est que la réputation du pho constitue également un défi pour le patron de la chaîne de restaurants. "Notre défi, c'est que n'importe qui peut préparer le +pho+ et se considère toujours comme le meilleur cuisinier de ce fameux plat", dit Ly Qui Trung. Et de raconter une anecdote lors d'un séjour à Hanoi, où l'homme d'affaires prenait le taxi : le chauffeur lui dit avec fierté : "Je suis le numéro un de Hanoi pour la préparation du pho". Ly Qui Trung reconnaît qu'il n'est pas évident de satisfaire le goût des clients. La notion d'"un pho délicieux" est très abstraite. Elle dépend aussi de l'habitude du consommateur. "Mais les habitudes ne sont pas immuables", affirme-t-il.
Ly Qui Trung cherche à exploiter également la culture vietnamienne pour vendre son produit. Dans les restaurants Pho 24 à l'étranger, le "facteur culturel" est mis en avant : pho, café, thé, nuoc mam (sauce de poisson), bols et verres, tables et chaises... tous sont des produits vietnamiens. Toutefois, un restaurant "trop vietnamien" ne donne pas aux clients l'impression d'"être dans leur propre restaurant". "Un restaurant Pho 24 à l'étranger cible les clients locaux, mais pas seulement la communauté des +Viêt kiêu+", conclut Ly Qui Trung. L'objectif de Pho 24 est d'avoir d'ici 5 à 10 ans, 300 restaurants au Vietnam et 300 à l'étranger.
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mercredi 15 décembre 2010

Le delta du Mékong, au goût de papaye verte

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Marché flottant de Cai rang a Can Tho ( Photo de l'Indochine  Autrement )

Le delta du Mékong fleure bon le Sud. A quatre heures de route de Saigon, la rivière aux Neuf Dragons comme les Vietnamiens appellent le Mékong, fertilise champs et rizières. Ici, l'eau nourricière du grand fleuve, avant de finir sa course en mer de Chine, coule dans un labyrinthe de canaux et d'arroyos. En ces terres méridionales, la nature enfante une végétation luxuriante. "Potager du pays", "grenier à riz" : la région est réputée pour sa tradition culinaire.

A Can tho, ville principale du delta, le parfum du riz séché et des fruits tropicaux met en appétit. Les étals des marchés jouent la carte de la fraîcheur et de l'abondance. Poissons, coquillages et crustacés vivants rivalisent avec les fruits et légumes, les viandes et les volailles (obligatoirement abattues pour cause de grippe aviaire). Assises à califourchon, les vendeuses hèlent les chalands. Au marché flottant de Cai Rang dès potron-jacquet, des barges jettent l'ancre. Pour que les acheteurs qui se déplacent en esquif puissent identifier leur cargaison, les vendeurs hissent au mât les marchandises. Le pavillon gourmand est alors une patate douce, un ananas, une orange verte ou un régime de bananes...
A table, de nombreuses plantes aromatiques et fines herbes, toujours crues, fraîches et jamais hachées accompagnent les plats. Beignets de fleurs de potiron aillé farcies de poisson, soupe aigre-douce avec du jarret de porc, des crevettes et des herbes, salade de papaye verte aux crevettes et à la viande et le tofu frit à la citronnelle figurent à la carte comme des spécialités locales. Et puis il y a les belles demoiselles du Mékong, de grosses crevettes ressemblant à des écrevisses à déguster grillées. Un régal. Les aventuriers du goût peuvent même commander au restaurant Sao Hom  au centre-ville, un sauté de serpent au curry et aux légumes. Les nourritures terrestres n'enchantent pas que les simples mortels. Dans les maisons, sur l'autel des ancêtres, sont déposés en offrandes des fruits et des plats mitonnés ainsi que des gousses d'ail pour faire fuir les mauvais esprits car eux aussi apprécient la cuisine du delta du Mékong.

Source :http://www.lemonde.fr/voyage

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Voyage inoubliable avec Hôi An Eco Tour

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Hôi An Eco Tour est le nom d'un circuit très demandé par de nombreux touristes étrangers qui se rendent à Quang Nam (Centre), dont l'initiative revient à Khoa, un homme de 29 ans issu d'une famille de pêcheurs.


Accueillant les touristes à l'embarcadère Cua Hôi, une barque balance au gré des vagues dans l'estuaire Cua Dai. "Les pêcheurs utilisent des barques identiques pour prendre des poissons et des calmars", explique Khoa en manœuvrant avec habileté son frêle esquif en dépit de la houle, à la surprise des touristes étrangers.

Quittant Cua Dai, le bateau prend la direction de la plantation de cocotiers de Bay Mâu. La visite de cette dernière ne prend qu'une demi-heure, puis les touristes se retrouvent autour d'un repas de spécialités de la mer, préparées par Viêt, le père de Khoa.


Grâce à un prêt de 100 millions de dôngs, Hôi An Eco Tour est exploité depuis juin 2005, soit deux ans après la sortie de Khoa de l'université. Désormais, ce jeune homme joue le rôle de guide et son père se charge de prendre les rames et de préparer les repas pour les touristes. "Mon objectif est de contribuer à renforcer le lien entre tourisme et protection de la nature, sans oublier de mettre en valeur la culture des villages de pêcheurs", déclare Khoa.

Avoir plus d'information au guide touristique de Hoian
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mercredi 8 décembre 2010

L'art du goût : Hanoi et café, mélange culturel d'un siècle

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Omniprésent, de l'ancien quartier aux nouvelles agglomérations, le café est devenu un trait culturel propre à la capitale vietnamienne bientôt millénaire.




Le café a été introduit au Vietnam à la fin du 19e siècle par les Français, faisant d'abord son apparition à Saigon en 1864. Les Hanoiens ont découvert le café un peu plus tard, en 1883, avec l'ouverture d'enseignes célèbres telles le Café du Commerce, Café de Paris, Café Albin, Café de la Place ou encore le Café de Beira.

Les Saigonais et Hanoiens ont développé, chacun de leur côté, leur propre façon de déguster un café. Les premiers le considèrent comme une boisson rafraîchissante, une partie supplémentaire de leur petit déjeuner. Raison pour laquelle le café est souvent instantané et assez léger dans la mégapole du Sud. On y ajoute beaucoup de sucre et on le boit avec beaucoup de glace pilée, après émulsion, pour cacher l'amertume.

Les Hanoiens savourent eux le café d'une manière raffinée, avec une véritable "culture du café". Ils importent en effet les graines de caféier et les traitent selon leur procédé (torréfaction, réduction en poudre et préparation avec filtre). Chaque cafetier tient sa propre recette avec ses "trucs" pour obtenir un goût et des arômes particuliers. À Hanoi, lorsque l'on se rend à un bistrot, c'est non seulement pour déguster une tasse de café avant de commencer sa journée de travail, mais aussi pour faire des rencontres et discuter de la pluie et du beau temps avec ses contemporains.

Les labels historiques du café hanoien

Les amateurs du café de Hanoi ont tous une liste d'établissements renommés dans leurs calepins, qu'il s'agisse des cafés Nhân, Giang, Lâm, Mai, Nang, Thai, Tho... des noms existent depuis des dizaines années. La plupart se trouvent dans le vieux quartier, dans une ancienne maison aux murs déteints par le temps.

Le café Lâm, au 60, rue Nguyên Huu Huân, est connu pour la qualité de préparation exemplaire. Le patron a soigneusement su choisir les bonnes variétés de café, qu'il a ensuite mélangé selon un procédé dont lui seul détient le secret, pour offrir aux clients un produit typique de sa maison. Les 4 murs de son établissement sont ornés de toiles de peintres hanoiens réputés comme Bùi Xuân Phai, Tô Ngoc Vân, Duong Bich Liên, Vo Tu Nghiêm, Nguyên Sang... que les artistes, selon la légende, ont offert au maître des lieux en témoignage de leur gratitude pour leur avoir offert son café lorsqu'ils étaient dans le besoin.

Le café Nhân est un label très connu des Hanoiens. Il a été fondé en 1946 ans par 3 commandos de la capitale et le couple Nguyên Van Thi-Trân Thi Thanh Ky. Le café des 3 camarades -combattants Thê, Nhân et Thi- a ouvert dans le bourg de Vân Dinh (district de Ung Hoà, Hanoi d'aujourd'hui) où le couple Thi-Ky et leurs enfants vivaient après leur départ de Hanoi, occupé par les Français. Les fondateurs ont nommé leur café Nhân, porteur des valeurs de l'amitié, de la camaraderie, de la bonté et de l'humanité.

Thê, Nhân et Thi ont étudié les procédés de traitement des grains de caféier et les recettes de préparation. Ils ont acheté des grains frais pour les traiter à leur façon. Après moult essais sans résultat probant, Nguyên Van Thi est parti dans le Centre, où se trouvaient les petites plantations de caféier, pour étudier les différentes variétés. Il a créé sa propre recette, en mélangeant subtilement arabica et robusta. Son café a un arôme et un goût particulier qui séduit les connaisseurs.

Le café Nhân a été fondé par 3 personnes, mais c'est le couple Thi-Ky qui a directement étudié les procédés de préparation, traité les matières premières et fait le commerce. Le troquet du couple Thi-Ky s'est peu à peu fait connaître auprès des révolutionnaires qui le considéraient comme le lieu de rendez-vous et d'échanges d'informations confidentielles. Le café moulu préparé par le cafetier Thi a été acheté par ses camarades qui ont ouvert, eux aussi, des cafés portant le nom Nhân dans d'autres localités (Thuong Tin, Hanoi d'aujourd'hui et Nho Quan, Ninh Binh).

En 1951, les cafetiers Thi-Ky ont ouvert leur bistrot au 100, rue Cân Gô, dans l'ancien quartier de Hanoi. Jusqu'en 1954, l'année de libération de la capitale, le café Nhân est devenu l'adresse préférée des connaisseurs.

Héritant de la recette de préparation du café de leurs parents et grands-parents, les enfants et petits-enfants des cafetiers Thi-Ky ont développé le label "café Nhân". Aujourd'hui, une dizaine de café portant le nom Nhân jonchent les rues de la capitale (39D, rue Hàng Hành ; 9, rue Lang Ha ; 143, rue Nguyên Thai Hoc, rue Dê La Thành...).

Le cafetier Nguyên Van Thi est décédé en 1995. Son épouse Trân Thi Thanh Ky vit toujours dans la rue Nguyên Thai Hoc. Elle prodigue souvent des conseils à ses descendants et prépare toujours elle-même le café.

Les nouveaux cafés aux divers labels

Aujourd'hui, les cafés sont à la mode dans l'ensemble de la capitale. On voit des établissements aux labels variés comme Trung Nguyên, Highland, My Way, Ciao... où l'on propose non seulement du café, mais également d'autres boissons comme thé, jus de fruits et snacks. Pour mieux attirer les clients, de nombreux patrons proposent à leur clientèle petit déjeuner, déjeuner et dîner, leurs établissements sont équipés de l'Internet en Wi-Fi, de tables de billards et de karaoké. La décoration des cafés est très variée. Il y en a pour tous les goûts : cafés populaires, romantiques, chics...

De nouveaux cafés apparaissent, les uns se développant bien, les autres moins... Signe que la culture du café des Hanoiens, présente depuis plus d'un siècle, existe toujours.

Source :http://lecourrier.vnagency.com.vn
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lundi 6 décembre 2010

Bouddhisme et pouvoir au Vietnam

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Les chemins de l’Eveil. A partir du IIe siècle, le bouddhisme fait son apparition au Giao Chi (approximativement le Tonkin). Sur la route maritime des Epices, navigateurs et commerçants indiens accompagnés de missionnaires bouddhistes introduisent les enseignements du theravada (Petit Véhicule). Les moines chinois, fuyant les persécutions, apportent le mahayana (Grand Véhicule), courant dominant aujourd’hui au Vietnam.

Du XIe au XIVe siècle, l’âge d’or du bouddhisme vietnamien. A côté du confucianisme – imposé par les Chinois qui ont occupé le Vietnam jusqu’au Xe siècle –, le bouddhisme fait figure de doctrine libératoire du peuple ; les souverains en perçoivent l’intérêt politique. Au XIIe siècle, plusieurs rois entrent en religion… La dynastie des Ly puis celle des Tran jouent un grand rôle dans la progression, puis l’apogée du bouddhisme. Les moines deviennent indispensables ; ils détiennent le monopole du savoir, rédigent les actes, connaissent le sanscrit et le chinois.

Dynasties bouddhistes. En 1300, le roi Tran Nhât Tong après avoir combattu les Mongols, abdique au profit de son fils et prend l’habit de moine. Il fonde l’Ecole bouddhique Truc Lam  (la forêt de bambou). Philosophe, poète, il est l’une des premières personnalités du bouddhisme vietnamien, le bouddhisme devient religion officielle. Au fil des siècles, la doctrine s’ancre dans la population en un syncrétisme “original”, partageant la dévotion avec les génies tutélaires, les esprits et le culte des ancêtres. Hanoi est la première capitale d’une dynastie bouddhiste “vietnamienne”. L’empereur Ly Thai To, fils adoptif d’un moine et élevé dans une pagode, est marqué par la pensée bouddhiste. Une fois monté sur le trône, il ordonne aux villages de restaurer les pagodes. Les souverains Ly assureront la prospérité de l’église bouddhique.

Guerres et indépendance. Au Tonkin contre les Français à partir des années 1940, des moines s’illustrent par leur soutien clandestin au Vietminh. Après le Deuxième Guerre mondiale, les bouddhistes vietnamiens se lancent dans un mouvement de rénovation qui préfigure leur cohésion. Au Sud Viet Nam, dans les années 1960, les bouddhistes s’opposent au régime autocratique de Ngo Dinh  Diem. En 1964, au Sud du Vietnam, les sangha officialisent la création de l’Eglise bouddhique unifiée du Vietnam (EBUV). C’est à cette époque que Thich Nhat Hanh fonde l’Ecole de la jeunesse et du service social, pour venir en aide aux populations bombardées. Après des études aux Etats-Unis, il est interdit de séjour au Sud Vietnam. Réfugié en France en 1972, il crée la Communauté du village des pruniers (Dordogne). Récemment revenu au Vietnam, il a été accueilli comme un “héros”. Après la chute de Saïgon en 1975, le pays est réunifié sous la bannière communiste. A la fin des années 1970, la politique du parti communiste vietnamien à l’égard des bouddhistes se durcit et, en 1981, le gouvernement bannit l’Eglise bouddhique unifiée du Vietnam (EBUV) et ordonne aux bouddhistes dissidents d’intégrer l’Eglise bouddhique officielle.

A l’étranger, les bouddhistes reprennent le flambeau et appuient l’EBUV. Depuis quinze ans, tout en pratiquant une politique prudente d’ouverture religieuse, le gouvernement continue de souffler le froid et le chaud. En septembre 2009, nouveau rebondissement : suite à un différend local, les membres de la communauté de Thich Nhat Hanh ont été évacués brutalement d’une pagode dans la province de Lam Dong (près de Dalat). Au Vietnam, l’enseignement, en général, et religieux en particulier, sont soumis à des contrôles et permissions stricts du pouvoir politique.

Source : http://www.lemonde.fr
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vendredi 3 décembre 2010

Vietnam : Hanoi, à prendre avec des baguettes

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Restauration de rue dans le centre-ville d'Hanoi.

Sur la route menant de l'aéroport à Hanoi, le parfum des rizières évoque la paille des tatamis. L'eau, le riz et les hommes semblent unis en cette terre des délices. Le charme de la capitale du Vietnam s'exerce au bout des baguettes. À l'heure des festivités célébrant le millénaire de Hanoi, il est bon de se souvenir que le centre intellectuel et artistique du pays préserve un grand héritage gastronomique avec des milliers de mets.
Le Breton Didier Corlou, né à Hennebont, dans le Morbihan, est tombé amoureux des saveurs vietnamiennes. Depuis son arrivée au pays du Dragon au début des années 1990, il s'est pris de passion pour ces subtiles senteurs. Ses préparations sont agrémentées de bouillon de coco, de coriandre, de citronnelle.
L'ancien chef du Métropole, l'hôtel légendaire de la capitale (construit en 1920 et réaménagé en 1992), concilie le savoir-faire français et les viandes, poissons, légumes et fruits de la cuisine vietnamienne. Aujourd'hui son restaurant La Verticale tient le haut de l'assiette des grandes tables de la ville. Car ses créations expriment pleinement cette union gourmande, à l'exemple de ses rouleaux de printemps à la truffe.
Ce grand cuisinier a mis des années à saisir la philosophie de l'art culinaire vietnamien. Sa carte accompagne les saisons. Dans sa boutique, sont proposées des épices du quotidien (étoile anisée, gingembre…), mais aussi des condiments plus rares provenant des hauts plateaux et des montagnes où résident les minorités ethniques du pays. Un plaisir pour les yeux et pour les papilles.
Et puis il y a la cuisine de rue, qui embaume les trottoirs de Hanoi. Le croquant des légumes, la fraîcheur des aliments et le parfum des herbes aromatiques. Ici, les ruelles et les artères sont un immense restaurant à ciel ouvert. Au menu, la soupe phô (à prononcer feu), la spécialité locale, qui est pour le lettré Thach Lam “le mets le plus spécial de Hanoi… parce qu'il est le meilleur”.



Une soupe pho, plat typique vietnamien.

Ses ingrédients ? “De la viande de boeuf, un bouillon clair et goûteux, des pâtes souples et résistantes (déo), du jus de citron, du piment et de fines lamelles d'oignon.” Consommé à n'importe quelle heure de la journée, ce plat typiquement hanoïen serait d'origine cantonaise, introduit il y a plus d'un siècle par des migrants chinois.
Une autre spécialité à ne pas manquer est le Cha Ca, un poisson de rivière mariné puis frit avec des vermicelles de riz accompagné de saumure de crevettes citronnée, d'aneth, de ciboule, de menthe et d'arachides.
Déjà un classique à Ho-Chi- Minh-Ville, le restaurant Quan An Ngon d'Hanoi ne désemplit pas. Il fallait penser à ce concept simple : réunir dans un même lieu une cour intérieure, différents cuisiniers de rue parmi lesquels les clients choisissent leurs plats, parfait pour les curieux qui ont de l'estomac mais sans hardiesse.

Suite à la découverte de la gastronomie Vietnamienne
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jeudi 2 décembre 2010

Fêter le Têt avec les Mông

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Chaque ethnie du pays - 54 au total - a sa façon de fêter le Têt lunaire. Pour les Mông, qui vivent aux confins septentrionaux, cette fête rime avec festins, distractions et rencontres. C'est aussi un intermède avant d'entamer une nouvelle année de durs travaux champêtres. 
 

Dans les montagnes du Nord, les fleurs de pêchers et pruniers fleurissent plus tôt qu''en plaine. Pour les Mông, cette floraison est synonyme de récoltes, celles du riz d''été - automne. Et avec la dure année de travaux champêtres qui s''achève, c''est aussi le moment de songer à faire relâche et organiser des festivités. Place donc aux festins et aux joyeuses libations !
Du Nouvel An (occidental) jusqu''au Têt, soit durant plus d''un mois, les Mông font ripailles. Les villages résonnent des cris des cochons qu''on égorge, partagés ensuite avec les voisins. Dehors, les enfants jouent à la balançoire ou à la toupie. Les jeunes femmes tissent et brodent de nouveaux habits. Cette période de relâche est aussi propice aux épousailles.
Les festivités atteignent leur point d''orgue, comme dans toutes les régions du pays, le 1er jour du 1er mois lunaire. Les gens se souhaitent bonne année, bonne santé et bonnes récoltes. Les femmes déposent avec solennité des offrandes sur l''autel des ancêtres. Les villageois rendent visite à leurs voisins, à leur parentèle. Bien sûr on trinque, et l''alcool de maïs finit par faire rougir et tourner les têtes!

Après les réjouissances, le retour aux champs


Très souvent, les Mông consacrent le mois du Têt au repos et aux divertissements. Dans les vergers de pêchers et pruniers, superbes avec leurs fleurs roses et blanches, des grappes de filles et garçons de belle humeur chantent en alternance, ou se comptent fleurette à l''ombre des arbres. Le "Tàu chu" est un autre jeu qu''apprécient particulièrement les jeunes Mông, qu''on peut traduire par "frapper le dos de son bien-aimé". Un amusement fort simple qui consiste pour une jeune fille (ou un garçon) à donner une tape légère sur le dos de son bien-aimé (ou de sa bien-aimée) pour exprimer sa tendresse ou son amour, tout en veillant aussi dans le même temps à écarter les autres prétendants ! Si vous êtes de passage dans les montagnes habitées par les Mông, vous pourrez aussi participer à ce divertissement. Un bon moyen de faire connaissance avec les locaux. La tape que vous recevrez alors entre les deux omoplates ne sera rien de plus qu''une invitation à
faire connaissance, en toute amitié. 


À l''arrivée du printemps, certaines familles ayant eu des difficultés à procréer organisent le "Gâu tào". C''est un culte au génie de la fertilité qui leur permet, pensent-ils, d''avoir des enfants.
Mais, toutes les bonnes choses ont une fin. Il faut songer un jour à retourner dans les rizières pour préparer la prochaine récolte. La nature n''attends pas. Le retour aux champs s''accompagne d''une nouvelle fête - encore ! - : le "Gâu tào" ("Aller aux champs"). Très souvent, les Mông choisissent un jour du Dragon (jugé comme faste, avec des conditions météorologiques favorables aux moissons). Un patriarche pratique le culte du Gardien de la montagne. Puis, les représentants des familles discutent de la nouvelle réglementation du village pour la nouvelle année. Les débats tournent autour de trois grandes préoccupations : prévention des vols, élevage des animaux, protection et reboisement des forêts. Et gare à ceux qui ne respecteront les nouvelles directives ! 



Decouvrir les Hmong et leur culture ici !
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mercredi 1 décembre 2010

Nha Trang : Vinpearl Land, paradis touristique

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Cité parmi les sites touristiques les plus attrayants depuis quelques années, Vinpearl Land est devenu une destination incontournable des amoureux de la nature, vietnamiens comme étrangers.




L'île de Hon Tre, située dans la baie de Nha Trang, province de Khanh Hoa (Centre), frappe fort, avec un méga complexe touristique baptisé Vinpearl Land. Quelques années après sa naissance, Vinpearl Land assoit son prestige dans le secteur de l'hôtellerie et des loisirs. Le site est non seulement connu dans le pays, mais aussi reconnu à l'international. Il s'est d'ailleurs vu décerner le prix Étoile d'Or 2007 qui récompense les entreprises les plus prolifiques du pays. Vinpearl Land figure aujourd'hui parmi les marques les plus prisées par les lecteurs du journal Sài Gon giai phong (Saigon libéré).

Le téléphérique Vinpearl relie la zone de tourisme écologique de Phu Quy au site Vinpearl Land. Il compte 65 cabines et peut acheminer 1.500 passagers par heure. Avec ses 3.320 m, c'est le plus long téléphérique maritime du monde. À 60 m de hauteur, il offre aux touristes une vue imprenable sur la baie de Nha Trang, l'une des plus belles du monde. La nuit, les piliers décorés de lampes multicolores et clignotantes font penser à de petites tours Eiffel.

Le tourisme à Vinpearl Land s'est progressivement développé. Avec une capacité d'accueil de milliers de personnes, cette destination est prête à recevoir les touristes de tout le pays et du monde entier. Quant aux activités de loisirs les plus spectaculaires, elles prennent place dans l'amphithéâtre. Cette zone nautique en plein air est dotée d'équipements sophistiqués et peut accueillir jusqu'à 5.000 spectateurs. Séquences sensations fortes, spectacles et images 3D illustrent entre autres l'histoire de l'homme et les origines du monde. Un escalator amène les visiteurs dans la "cité" où se trouvent une multitude de magasins, un théâtre avec musique et jets d'eau, une discothèque, un village présentant la gastronomie de tous les pays...

Le Resort-hôtel 5 étoiles : le Sofitel Vinpearl Resort & Spa, occupe 150 ha. Aux 500 chambres 5 étoiles, s'ajoutent des villas de luxe conçues pour accueillir couples, familles et groupes. Cette zone est considérée comme un petit paradis par les voyageurs. Il faut dire que les piscines en plein air sont les plus grandes d'Asie du Sud-Est, occupant 5.000 m², et la plage, elle, s'étend sur 700 m, offrant des activités sportives très prisées (tennis, saut en parachute, plongée sous-marine…). Les gourmets se régalent dans les restaurants de l'établissement, en pleine nature et face à la mer.

Pas moins de 6.000 m² sont dédiés au shopping. Une centaine de stands proposent vêtements de mode et cosmétiques de luxe. Sont aussi présents souvenirs et objets artisanaux, de belle facture et pour tous les goûts.

Enfin, pour les réunions, Vinpearl Land dispose d'un centre de conférences multifonctions de 1.500 places, et d'équipements de pointe.

Pour toutes ces raisons et bien d'autres encore, n'hésitez plus ! Mettez le cap sur Vinpearl Land !
Source : http://lecourrier.vnagency.com.vn
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