lundi 27 décembre 2010

La plage Lang Cô, un site à part dans le Centre

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À environ 70 km de Huê (Centre), la plage Lang Cô est encerclée par les célèbres cols Hai Vân et Phu Gia. La mer limpide, le sable blanc, les forêts tropicales qui couvrent le flanc des montagnes ainsi que le mystérieux marais Lâp An sont quelques-uns des charmes de cette baie si attrayante aux yeux des touristes. 
S'étirant sur dix kilomètres, Lang Cô est une des plus longues plages du Vietnam. Chaque année, se sont des milliers de touristes qui sont attirés par ses infrastructures de qualité et son charme paradisiaque. Avec une température moyenne de 25°C, cette plage est l'endroit idéal pour échapper à la chaleur étouffante qui règne en ville.
Au 19e siècle, sous le règne des Nguyên, Lang Cô était un petit village de pêcheurs. À l'époque, ce village s'appelait Làng Cò (village des cigognes) car au crépuscule, de nombreuses cigognes venaient y passer la nuit. Plus tard, les Français ont choisi cet endroit comme lieu de villégiature et par souci de prononciation, ils l'ont appelé Lang Cô.
La plage Lang Cô est une destination idéale pour ceux qui veulent passer des vacances tran- quilles. La détente que proposent les lieux fera de votre séjour au Vietnam un moment inoubliable. La plage est souvent bondée et dans l'eau, les touristes nagent ou folâtrent joyeusement. Les plus téméraires peuvent s'adonner à d'autres activités : ski nautique, parapente, plongée sous-marine… Si vous aimez la pêche, laissez-vous dériver pour pêcher le muge dans la lagune de Lâp An. Côté gastronomie, les restaurants proposent toutes sortes de fruits de mer et de succulents poissons. Pour ceux qui aiment les excursions, de nombreux ruisseaux, torrents, gorges, lacs, blocs de rochers baignant dans une atmosphère calme et sauvage sont à découvrir.
La plage Lang Co offre une vue magnifique de la montagne encerclée. Outre la plage, Lang Cô possède une faune et une flore riches et variées comme sur l'île de Ngoc (perle), où la rencontre avec des animaux sauvages - cerfs, pythons, singes...,- n'est pas rare.
Pour l'heure, la province de Thua Thiên-Huê s'attache à développer les infrastructures de la zone économique Chân Mây-Lang Cô, et, surtout, des ouvrages pour le tourisme comme la protection de l'environnement maritime et de l'écosystème de ce site. Les bailleurs de fonds, tels que la Banque d'Asie pour le développement (BAD) et l'Agence française pour le développement (AFD), secondent actuellement Thua Thiên-Huê en matière d'urbanisme et de construction d'ouvrages de traitement des eaux usées et des déchets pour Lang Cô.
Outre Lang Cô, la province de Thua Thiên-Huê possède d'au-tres belles plages immaculées comme Thuân An, Canh Duong et Chân Mây. Pall Stoll, ex-directeur général du site touristique Furama à Dà Nang, les surnomme "les plages du soleil levant". 


Voir aussi la plage de Nha Trang, cliquez ici !
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vendredi 24 décembre 2010

Deux mastères japonaises au village de Duong Lâm, à Hanoi

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Inoue Aiko - jolie et intelligente - née dans la trépidante Tokyo. Yamaguchi Yoriko - sage et franche - née dans la lointaine Hokkaido. Toutes les deux sont devenues "citoyennes" de l'ancien village de Duong Lâm, à Hanoi. 


Peu de personnes devineraient que Yamaguchi Yoriko, une fille ouverte et amicale, vient d'une île au Nord du Japon. Elle parle un vietnamien parfait : "Je viens d'Hokkaido où le thermomètre descend parfois en dessous de -20°C en hiver. Alors ici, il y a des jours qui sont très chauds. Après une année de vie à Duong Lâm, j'aime cette terre, le climat et les jours chauds ne sont plus un problème".

Après avoir soutenu son mémoire de master en préservation des patrimoines à l'Université Tsukuba Tokyo, elle a travaillé à l'Institut d'études des patrimoines culturels à Tokyo avant de décider de choisir le Vietnam pour augmenter ses expériences de vie professionnelle. Yoriko est arrivée à Hanoi dans le cadre du Service des volontaires japonais pour la coopération à l'étranger (JOCV) de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

L'ancien village de Duong Lâm (district de Son Tây, Hanoi) est à 60 km du centre de la capitale. Yoriko y vit depuis deux années. Ici, on peut voir les banians, les quais fluviaux, les portes villageoises, les anciennes maisons avec des toits couverts de mousse. À Duong Lâm, les impasses, les allées sont pavées de briques rouges ; les murs sont en latérite ; le village est entouré de rizières verdoyantes. Aux yeux de cette Japonaise, Duong Lâm est un "musée vivant".

Chaque jour, Yoriko se rend à vélo dans les anciennes maisons pour les étudier. Dans ce village, reconnu vestige architectural et artistique national, la volontaire s'occupe des assistances techniques pour la préservation et la restauration des anciens ouvrages architecturaux. Elle persuade les villageois de protéger les valeurs culturelles et architecturales. Elle vient de terminer son premier ouvrage, après avoir reçu son mastère, en tant que consultant technique et superviseuse pour la restauration de la pagode On.

Faire du tourisme avec les villageois

Après trois ans de travail comme gestionnaire du Centre UNESCO à Bangkok, Inoue Aiko, mastère en gestion des patrimoines culturels à Tokyo, est arrivée au Vietnam. Au village de Duong Lâm, qui attire de plus en plus de touristes étrangers, cette volontaire du JICA aide les habitants locaux à développer le tourisme.

Cette fille qui vient de Tokyo, une ville moderne et développée, a vécu ses premières journées à Duong Lâm dans l'obscurité des coupures d'électricité éventuelles. Avec le temps, Aiko s'est adaptée. Elle participe même à la récolte dans les champs.

Aiko et Yoriko font visiter les ruelles sinueuses et les anciennes maisons aux touristes. Il y a nombre de personnes qui se sont perdues dans le village mais ces deux jeunes filles connaissent les chemins comme si elles avaient grandies ici.
Actuellement, Duong Lâm compte près de 1.000 maisons anciennes dont une trentaine a plus de 200 ans. Chaque fois qu'un groupe de touristes japonais arrive, Aiko se porte volontaire pour faire le guide. Cette Japonaise, née en 1979, prépare aussi pour des touristes des repas avec du riz, poulet et nem, accompagnés de thé vert, qui sont des plats typiques de Duong Lâm.


Hà Nguyên Huyên, patron d'une maison ancienne construite en 1848, juge que les experts japonais comme Aiko et Yoriko ont aidé les villageois à mieux comprendre la valeur de leur maison. Ces experts ont participé non seulement à la préservation des maisons mais aussi au développement du secteur touristique. 

Source : http://lecourrier.vnagency.com.vn
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mercredi 22 décembre 2010

La mondialisation selon la chaîne Pho 24

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Ouverte en 2003, la chaîne de restaurants Pho 24 compte actuellement 60 établissements dont 17 à l'étranger. Sur sa lancée, elle ambitionne de posséder, dans les 5 à 10 années à enir, 300 établissements au Vietnam et 300 autres à l'étranger.




Le pho, une des spécialités les plus fameuses du Vietnam, était au 11e Sommet européen de la restauration (European Foodservice Summit), qui a eu lieu du 22 au 24 septembre à Zurich (Suisse). C'est la première fois que la cuisine vietnamienne était présente à cet événement, avec le pho qui, en outre, était également le seul représentant de l'Asie dans cette manifestation annuelle. Ly Qui Trung, patron de la chaîne Pho 24, est fier d'avoir apporté le pho à ce sommet.

Le 11e Sommet européen de la restauration a réuni environ 250 participants, patrons ou directeurs exécutifs de chaînes de restaurants, rédacteurs en chef de magazines de gastronomie... Ly Qui Trung a été invité en tant que l'un des 14 intervenants pour cet événement. Avant ce sommet, les organisateurs se sont rendus au Vietnam pour le rencontrer et l'interviewer. Le modèle de l'enseigne "Pho 24" a été choisi pour être présenté à ce sommet car il remplit des critères très tendance : investissement faible, recette facile à transférer, plat nutritif, sans cholestérol et pas trop pimenté. 

"La cuisine vietnamienne intéresse le monde", déclare Ly Qui Trung. Et de citer 3 exemples. Premièrement, les plats vietnamiens sont diversifiés et nutritifs. Deuxièmement, le Vietnam se trouve en Asie, un continent dont la gastronomie est à la mode aujourd'hui dans le monde. Troisièmement, le pays retient l'attention sur divers plans, et pas seulement qu'en matière de gastronomie. "Toutefois, pour que l'art culinaire du Vietnam acquière ses lettres de noblesse à travers le monde, nous devons adopter une bonne stratégie et investir intelligemment", estime-t-il, suggérant de faire de la gastronomie vietnamienne un label national. Avec une telle orientation, nous avons besoin d'une assistance concrète de la part de l'État, notamment au niveau de l'information, de la fiscalité, des licences... Actuellement, plusieurs chaînes de restaurants vietnamiens souhaitent se développer au-delà des frontières du pays. "Pho 24 est prêt à partager son expérience en matière d'implantation à l'étranger avec d'autres", souligne le patron.
Parmi les chaînes de restaurants présentes au Vietnam, KFC, arrivé en 1993, compte aujourd'hui 70 établissements, Lotteria en possède 59, et Pho 24, créé en 2003, en a actuellement 60, dont 17 à l'étranger. L'expansion de Pho 24 a été assez rapide et cette enseigne s'est développée par autofinancement, sans avoir recours à des financements extérieurs. "Et ça, c'est un miracle !", déclare avec fierté Ly Qui Trung.

Mondialiser le pho en conservant son identité
Pho 24 est la première chaîne à employer une méthode dite internationale, c'est à dire la normalisation de la préparation du plat, celui-ci ne dépendant plus du goût du cuisinier. Le succès rencontré par Pho 24 démontre que les plats vietnamiens sont susceptibles d'être ainsi préparés et de partir à la conquête du monde...
Ce processus de modernisation et de mondialisation du pho suscite cependant des inquiétudes. Certains craignent que l'identité de ce plat traditionnel du Vietnam soit perdue. Ly Qui Trung n'est pas d'accord avec cette analyse, la première des choses à faire étant de conserver son goût unique, ce qui fait qu'il demeurera 100 % vietnamien. Il n'est pas question, par exemple, de créer une recette de pho avec des produits aquatiques ! En entrant dans un établissement Pho 24, les clients sont certes dans une atmosphère climatisée, mais ils utilisent toujours les baguettes, les cruches de sauce..., comme ils le feraient dans les gargotes traditionnelles...
Concernant la recette à proprement parler, il faut toujours ébouillanter des banh pho (pâtes spécifiques à base de farine de riz) et arroser de bouillon le bol de pho. C'est toujours la recette traditionnelle du pho des Vietnamiens, mais il s'agit d'une "version plus belle et propre". Avec l'apparition de différents restaurants de pho, les clients ont un éventail de choix plus large. Les gargotes traditionnelles peuvent demeurer le lieu favori de nombreux Viêt kiêu qui veulent y retrouver les souvenirs du passé. Les autres qui veulent un restaurant plus propre et moderne fréquenteront Pho 24.

Ly Qui Trung avoue d'ailleurs que la réussite de la chaîne de restaurants Pho 24 est due pour moitié à la réputation de cette spécialité. Il existe d'innombrables restaurants de pho hors du pays. De nombreux Vietnamiens ont apporté avec eux le pho à l'étranger, ce où qu'ils se soient installés. Ces derniers sont les ambassadeurs de la culture vietnamienne. Grâce à ces diplomates culturels, Ly Qui Trung semble se tenir "sur les épaules d'un géant".
Mais le revers de la médaille est que la réputation du pho constitue également un défi pour le patron de la chaîne de restaurants. "Notre défi, c'est que n'importe qui peut préparer le +pho+ et se considère toujours comme le meilleur cuisinier de ce fameux plat", dit Ly Qui Trung. Et de raconter une anecdote lors d'un séjour à Hanoi, où l'homme d'affaires prenait le taxi : le chauffeur lui dit avec fierté : "Je suis le numéro un de Hanoi pour la préparation du pho". Ly Qui Trung reconnaît qu'il n'est pas évident de satisfaire le goût des clients. La notion d'"un pho délicieux" est très abstraite. Elle dépend aussi de l'habitude du consommateur. "Mais les habitudes ne sont pas immuables", affirme-t-il.
Ly Qui Trung cherche à exploiter également la culture vietnamienne pour vendre son produit. Dans les restaurants Pho 24 à l'étranger, le "facteur culturel" est mis en avant : pho, café, thé, nuoc mam (sauce de poisson), bols et verres, tables et chaises... tous sont des produits vietnamiens. Toutefois, un restaurant "trop vietnamien" ne donne pas aux clients l'impression d'"être dans leur propre restaurant". "Un restaurant Pho 24 à l'étranger cible les clients locaux, mais pas seulement la communauté des +Viêt kiêu+", conclut Ly Qui Trung. L'objectif de Pho 24 est d'avoir d'ici 5 à 10 ans, 300 restaurants au Vietnam et 300 à l'étranger.
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mercredi 15 décembre 2010

Le delta du Mékong, au goût de papaye verte

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Marché flottant de Cai rang a Can Tho ( Photo de l'Indochine  Autrement )

Le delta du Mékong fleure bon le Sud. A quatre heures de route de Saigon, la rivière aux Neuf Dragons comme les Vietnamiens appellent le Mékong, fertilise champs et rizières. Ici, l'eau nourricière du grand fleuve, avant de finir sa course en mer de Chine, coule dans un labyrinthe de canaux et d'arroyos. En ces terres méridionales, la nature enfante une végétation luxuriante. "Potager du pays", "grenier à riz" : la région est réputée pour sa tradition culinaire.

A Can tho, ville principale du delta, le parfum du riz séché et des fruits tropicaux met en appétit. Les étals des marchés jouent la carte de la fraîcheur et de l'abondance. Poissons, coquillages et crustacés vivants rivalisent avec les fruits et légumes, les viandes et les volailles (obligatoirement abattues pour cause de grippe aviaire). Assises à califourchon, les vendeuses hèlent les chalands. Au marché flottant de Cai Rang dès potron-jacquet, des barges jettent l'ancre. Pour que les acheteurs qui se déplacent en esquif puissent identifier leur cargaison, les vendeurs hissent au mât les marchandises. Le pavillon gourmand est alors une patate douce, un ananas, une orange verte ou un régime de bananes...
A table, de nombreuses plantes aromatiques et fines herbes, toujours crues, fraîches et jamais hachées accompagnent les plats. Beignets de fleurs de potiron aillé farcies de poisson, soupe aigre-douce avec du jarret de porc, des crevettes et des herbes, salade de papaye verte aux crevettes et à la viande et le tofu frit à la citronnelle figurent à la carte comme des spécialités locales. Et puis il y a les belles demoiselles du Mékong, de grosses crevettes ressemblant à des écrevisses à déguster grillées. Un régal. Les aventuriers du goût peuvent même commander au restaurant Sao Hom  au centre-ville, un sauté de serpent au curry et aux légumes. Les nourritures terrestres n'enchantent pas que les simples mortels. Dans les maisons, sur l'autel des ancêtres, sont déposés en offrandes des fruits et des plats mitonnés ainsi que des gousses d'ail pour faire fuir les mauvais esprits car eux aussi apprécient la cuisine du delta du Mékong.

Source :http://www.lemonde.fr/voyage

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Voyage inoubliable avec Hôi An Eco Tour

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Hôi An Eco Tour est le nom d'un circuit très demandé par de nombreux touristes étrangers qui se rendent à Quang Nam (Centre), dont l'initiative revient à Khoa, un homme de 29 ans issu d'une famille de pêcheurs.


Accueillant les touristes à l'embarcadère Cua Hôi, une barque balance au gré des vagues dans l'estuaire Cua Dai. "Les pêcheurs utilisent des barques identiques pour prendre des poissons et des calmars", explique Khoa en manœuvrant avec habileté son frêle esquif en dépit de la houle, à la surprise des touristes étrangers.

Quittant Cua Dai, le bateau prend la direction de la plantation de cocotiers de Bay Mâu. La visite de cette dernière ne prend qu'une demi-heure, puis les touristes se retrouvent autour d'un repas de spécialités de la mer, préparées par Viêt, le père de Khoa.


Grâce à un prêt de 100 millions de dôngs, Hôi An Eco Tour est exploité depuis juin 2005, soit deux ans après la sortie de Khoa de l'université. Désormais, ce jeune homme joue le rôle de guide et son père se charge de prendre les rames et de préparer les repas pour les touristes. "Mon objectif est de contribuer à renforcer le lien entre tourisme et protection de la nature, sans oublier de mettre en valeur la culture des villages de pêcheurs", déclare Khoa.

Avoir plus d'information au guide touristique de Hoian
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mercredi 8 décembre 2010

L'art du goût : Hanoi et café, mélange culturel d'un siècle

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Omniprésent, de l'ancien quartier aux nouvelles agglomérations, le café est devenu un trait culturel propre à la capitale vietnamienne bientôt millénaire.




Le café a été introduit au Vietnam à la fin du 19e siècle par les Français, faisant d'abord son apparition à Saigon en 1864. Les Hanoiens ont découvert le café un peu plus tard, en 1883, avec l'ouverture d'enseignes célèbres telles le Café du Commerce, Café de Paris, Café Albin, Café de la Place ou encore le Café de Beira.

Les Saigonais et Hanoiens ont développé, chacun de leur côté, leur propre façon de déguster un café. Les premiers le considèrent comme une boisson rafraîchissante, une partie supplémentaire de leur petit déjeuner. Raison pour laquelle le café est souvent instantané et assez léger dans la mégapole du Sud. On y ajoute beaucoup de sucre et on le boit avec beaucoup de glace pilée, après émulsion, pour cacher l'amertume.

Les Hanoiens savourent eux le café d'une manière raffinée, avec une véritable "culture du café". Ils importent en effet les graines de caféier et les traitent selon leur procédé (torréfaction, réduction en poudre et préparation avec filtre). Chaque cafetier tient sa propre recette avec ses "trucs" pour obtenir un goût et des arômes particuliers. À Hanoi, lorsque l'on se rend à un bistrot, c'est non seulement pour déguster une tasse de café avant de commencer sa journée de travail, mais aussi pour faire des rencontres et discuter de la pluie et du beau temps avec ses contemporains.

Les labels historiques du café hanoien

Les amateurs du café de Hanoi ont tous une liste d'établissements renommés dans leurs calepins, qu'il s'agisse des cafés Nhân, Giang, Lâm, Mai, Nang, Thai, Tho... des noms existent depuis des dizaines années. La plupart se trouvent dans le vieux quartier, dans une ancienne maison aux murs déteints par le temps.

Le café Lâm, au 60, rue Nguyên Huu Huân, est connu pour la qualité de préparation exemplaire. Le patron a soigneusement su choisir les bonnes variétés de café, qu'il a ensuite mélangé selon un procédé dont lui seul détient le secret, pour offrir aux clients un produit typique de sa maison. Les 4 murs de son établissement sont ornés de toiles de peintres hanoiens réputés comme Bùi Xuân Phai, Tô Ngoc Vân, Duong Bich Liên, Vo Tu Nghiêm, Nguyên Sang... que les artistes, selon la légende, ont offert au maître des lieux en témoignage de leur gratitude pour leur avoir offert son café lorsqu'ils étaient dans le besoin.

Le café Nhân est un label très connu des Hanoiens. Il a été fondé en 1946 ans par 3 commandos de la capitale et le couple Nguyên Van Thi-Trân Thi Thanh Ky. Le café des 3 camarades -combattants Thê, Nhân et Thi- a ouvert dans le bourg de Vân Dinh (district de Ung Hoà, Hanoi d'aujourd'hui) où le couple Thi-Ky et leurs enfants vivaient après leur départ de Hanoi, occupé par les Français. Les fondateurs ont nommé leur café Nhân, porteur des valeurs de l'amitié, de la camaraderie, de la bonté et de l'humanité.

Thê, Nhân et Thi ont étudié les procédés de traitement des grains de caféier et les recettes de préparation. Ils ont acheté des grains frais pour les traiter à leur façon. Après moult essais sans résultat probant, Nguyên Van Thi est parti dans le Centre, où se trouvaient les petites plantations de caféier, pour étudier les différentes variétés. Il a créé sa propre recette, en mélangeant subtilement arabica et robusta. Son café a un arôme et un goût particulier qui séduit les connaisseurs.

Le café Nhân a été fondé par 3 personnes, mais c'est le couple Thi-Ky qui a directement étudié les procédés de préparation, traité les matières premières et fait le commerce. Le troquet du couple Thi-Ky s'est peu à peu fait connaître auprès des révolutionnaires qui le considéraient comme le lieu de rendez-vous et d'échanges d'informations confidentielles. Le café moulu préparé par le cafetier Thi a été acheté par ses camarades qui ont ouvert, eux aussi, des cafés portant le nom Nhân dans d'autres localités (Thuong Tin, Hanoi d'aujourd'hui et Nho Quan, Ninh Binh).

En 1951, les cafetiers Thi-Ky ont ouvert leur bistrot au 100, rue Cân Gô, dans l'ancien quartier de Hanoi. Jusqu'en 1954, l'année de libération de la capitale, le café Nhân est devenu l'adresse préférée des connaisseurs.

Héritant de la recette de préparation du café de leurs parents et grands-parents, les enfants et petits-enfants des cafetiers Thi-Ky ont développé le label "café Nhân". Aujourd'hui, une dizaine de café portant le nom Nhân jonchent les rues de la capitale (39D, rue Hàng Hành ; 9, rue Lang Ha ; 143, rue Nguyên Thai Hoc, rue Dê La Thành...).

Le cafetier Nguyên Van Thi est décédé en 1995. Son épouse Trân Thi Thanh Ky vit toujours dans la rue Nguyên Thai Hoc. Elle prodigue souvent des conseils à ses descendants et prépare toujours elle-même le café.

Les nouveaux cafés aux divers labels

Aujourd'hui, les cafés sont à la mode dans l'ensemble de la capitale. On voit des établissements aux labels variés comme Trung Nguyên, Highland, My Way, Ciao... où l'on propose non seulement du café, mais également d'autres boissons comme thé, jus de fruits et snacks. Pour mieux attirer les clients, de nombreux patrons proposent à leur clientèle petit déjeuner, déjeuner et dîner, leurs établissements sont équipés de l'Internet en Wi-Fi, de tables de billards et de karaoké. La décoration des cafés est très variée. Il y en a pour tous les goûts : cafés populaires, romantiques, chics...

De nouveaux cafés apparaissent, les uns se développant bien, les autres moins... Signe que la culture du café des Hanoiens, présente depuis plus d'un siècle, existe toujours.

Source :http://lecourrier.vnagency.com.vn
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lundi 6 décembre 2010

Bouddhisme et pouvoir au Vietnam

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Les chemins de l’Eveil. A partir du IIe siècle, le bouddhisme fait son apparition au Giao Chi (approximativement le Tonkin). Sur la route maritime des Epices, navigateurs et commerçants indiens accompagnés de missionnaires bouddhistes introduisent les enseignements du theravada (Petit Véhicule). Les moines chinois, fuyant les persécutions, apportent le mahayana (Grand Véhicule), courant dominant aujourd’hui au Vietnam.

Du XIe au XIVe siècle, l’âge d’or du bouddhisme vietnamien. A côté du confucianisme – imposé par les Chinois qui ont occupé le Vietnam jusqu’au Xe siècle –, le bouddhisme fait figure de doctrine libératoire du peuple ; les souverains en perçoivent l’intérêt politique. Au XIIe siècle, plusieurs rois entrent en religion… La dynastie des Ly puis celle des Tran jouent un grand rôle dans la progression, puis l’apogée du bouddhisme. Les moines deviennent indispensables ; ils détiennent le monopole du savoir, rédigent les actes, connaissent le sanscrit et le chinois.

Dynasties bouddhistes. En 1300, le roi Tran Nhât Tong après avoir combattu les Mongols, abdique au profit de son fils et prend l’habit de moine. Il fonde l’Ecole bouddhique Truc Lam  (la forêt de bambou). Philosophe, poète, il est l’une des premières personnalités du bouddhisme vietnamien, le bouddhisme devient religion officielle. Au fil des siècles, la doctrine s’ancre dans la population en un syncrétisme “original”, partageant la dévotion avec les génies tutélaires, les esprits et le culte des ancêtres. Hanoi est la première capitale d’une dynastie bouddhiste “vietnamienne”. L’empereur Ly Thai To, fils adoptif d’un moine et élevé dans une pagode, est marqué par la pensée bouddhiste. Une fois monté sur le trône, il ordonne aux villages de restaurer les pagodes. Les souverains Ly assureront la prospérité de l’église bouddhique.

Guerres et indépendance. Au Tonkin contre les Français à partir des années 1940, des moines s’illustrent par leur soutien clandestin au Vietminh. Après le Deuxième Guerre mondiale, les bouddhistes vietnamiens se lancent dans un mouvement de rénovation qui préfigure leur cohésion. Au Sud Viet Nam, dans les années 1960, les bouddhistes s’opposent au régime autocratique de Ngo Dinh  Diem. En 1964, au Sud du Vietnam, les sangha officialisent la création de l’Eglise bouddhique unifiée du Vietnam (EBUV). C’est à cette époque que Thich Nhat Hanh fonde l’Ecole de la jeunesse et du service social, pour venir en aide aux populations bombardées. Après des études aux Etats-Unis, il est interdit de séjour au Sud Vietnam. Réfugié en France en 1972, il crée la Communauté du village des pruniers (Dordogne). Récemment revenu au Vietnam, il a été accueilli comme un “héros”. Après la chute de Saïgon en 1975, le pays est réunifié sous la bannière communiste. A la fin des années 1970, la politique du parti communiste vietnamien à l’égard des bouddhistes se durcit et, en 1981, le gouvernement bannit l’Eglise bouddhique unifiée du Vietnam (EBUV) et ordonne aux bouddhistes dissidents d’intégrer l’Eglise bouddhique officielle.

A l’étranger, les bouddhistes reprennent le flambeau et appuient l’EBUV. Depuis quinze ans, tout en pratiquant une politique prudente d’ouverture religieuse, le gouvernement continue de souffler le froid et le chaud. En septembre 2009, nouveau rebondissement : suite à un différend local, les membres de la communauté de Thich Nhat Hanh ont été évacués brutalement d’une pagode dans la province de Lam Dong (près de Dalat). Au Vietnam, l’enseignement, en général, et religieux en particulier, sont soumis à des contrôles et permissions stricts du pouvoir politique.

Source : http://www.lemonde.fr
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vendredi 3 décembre 2010

Vietnam : Hanoi, à prendre avec des baguettes

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Restauration de rue dans le centre-ville d'Hanoi.

Sur la route menant de l'aéroport à Hanoi, le parfum des rizières évoque la paille des tatamis. L'eau, le riz et les hommes semblent unis en cette terre des délices. Le charme de la capitale du Vietnam s'exerce au bout des baguettes. À l'heure des festivités célébrant le millénaire de Hanoi, il est bon de se souvenir que le centre intellectuel et artistique du pays préserve un grand héritage gastronomique avec des milliers de mets.
Le Breton Didier Corlou, né à Hennebont, dans le Morbihan, est tombé amoureux des saveurs vietnamiennes. Depuis son arrivée au pays du Dragon au début des années 1990, il s'est pris de passion pour ces subtiles senteurs. Ses préparations sont agrémentées de bouillon de coco, de coriandre, de citronnelle.
L'ancien chef du Métropole, l'hôtel légendaire de la capitale (construit en 1920 et réaménagé en 1992), concilie le savoir-faire français et les viandes, poissons, légumes et fruits de la cuisine vietnamienne. Aujourd'hui son restaurant La Verticale tient le haut de l'assiette des grandes tables de la ville. Car ses créations expriment pleinement cette union gourmande, à l'exemple de ses rouleaux de printemps à la truffe.
Ce grand cuisinier a mis des années à saisir la philosophie de l'art culinaire vietnamien. Sa carte accompagne les saisons. Dans sa boutique, sont proposées des épices du quotidien (étoile anisée, gingembre…), mais aussi des condiments plus rares provenant des hauts plateaux et des montagnes où résident les minorités ethniques du pays. Un plaisir pour les yeux et pour les papilles.
Et puis il y a la cuisine de rue, qui embaume les trottoirs de Hanoi. Le croquant des légumes, la fraîcheur des aliments et le parfum des herbes aromatiques. Ici, les ruelles et les artères sont un immense restaurant à ciel ouvert. Au menu, la soupe phô (à prononcer feu), la spécialité locale, qui est pour le lettré Thach Lam “le mets le plus spécial de Hanoi… parce qu'il est le meilleur”.



Une soupe pho, plat typique vietnamien.

Ses ingrédients ? “De la viande de boeuf, un bouillon clair et goûteux, des pâtes souples et résistantes (déo), du jus de citron, du piment et de fines lamelles d'oignon.” Consommé à n'importe quelle heure de la journée, ce plat typiquement hanoïen serait d'origine cantonaise, introduit il y a plus d'un siècle par des migrants chinois.
Une autre spécialité à ne pas manquer est le Cha Ca, un poisson de rivière mariné puis frit avec des vermicelles de riz accompagné de saumure de crevettes citronnée, d'aneth, de ciboule, de menthe et d'arachides.
Déjà un classique à Ho-Chi- Minh-Ville, le restaurant Quan An Ngon d'Hanoi ne désemplit pas. Il fallait penser à ce concept simple : réunir dans un même lieu une cour intérieure, différents cuisiniers de rue parmi lesquels les clients choisissent leurs plats, parfait pour les curieux qui ont de l'estomac mais sans hardiesse.

Suite à la découverte de la gastronomie Vietnamienne
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jeudi 2 décembre 2010

Fêter le Têt avec les Mông

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Chaque ethnie du pays - 54 au total - a sa façon de fêter le Têt lunaire. Pour les Mông, qui vivent aux confins septentrionaux, cette fête rime avec festins, distractions et rencontres. C'est aussi un intermède avant d'entamer une nouvelle année de durs travaux champêtres. 
 

Dans les montagnes du Nord, les fleurs de pêchers et pruniers fleurissent plus tôt qu''en plaine. Pour les Mông, cette floraison est synonyme de récoltes, celles du riz d''été - automne. Et avec la dure année de travaux champêtres qui s''achève, c''est aussi le moment de songer à faire relâche et organiser des festivités. Place donc aux festins et aux joyeuses libations !
Du Nouvel An (occidental) jusqu''au Têt, soit durant plus d''un mois, les Mông font ripailles. Les villages résonnent des cris des cochons qu''on égorge, partagés ensuite avec les voisins. Dehors, les enfants jouent à la balançoire ou à la toupie. Les jeunes femmes tissent et brodent de nouveaux habits. Cette période de relâche est aussi propice aux épousailles.
Les festivités atteignent leur point d''orgue, comme dans toutes les régions du pays, le 1er jour du 1er mois lunaire. Les gens se souhaitent bonne année, bonne santé et bonnes récoltes. Les femmes déposent avec solennité des offrandes sur l''autel des ancêtres. Les villageois rendent visite à leurs voisins, à leur parentèle. Bien sûr on trinque, et l''alcool de maïs finit par faire rougir et tourner les têtes!

Après les réjouissances, le retour aux champs


Très souvent, les Mông consacrent le mois du Têt au repos et aux divertissements. Dans les vergers de pêchers et pruniers, superbes avec leurs fleurs roses et blanches, des grappes de filles et garçons de belle humeur chantent en alternance, ou se comptent fleurette à l''ombre des arbres. Le "Tàu chu" est un autre jeu qu''apprécient particulièrement les jeunes Mông, qu''on peut traduire par "frapper le dos de son bien-aimé". Un amusement fort simple qui consiste pour une jeune fille (ou un garçon) à donner une tape légère sur le dos de son bien-aimé (ou de sa bien-aimée) pour exprimer sa tendresse ou son amour, tout en veillant aussi dans le même temps à écarter les autres prétendants ! Si vous êtes de passage dans les montagnes habitées par les Mông, vous pourrez aussi participer à ce divertissement. Un bon moyen de faire connaissance avec les locaux. La tape que vous recevrez alors entre les deux omoplates ne sera rien de plus qu''une invitation à
faire connaissance, en toute amitié. 


À l''arrivée du printemps, certaines familles ayant eu des difficultés à procréer organisent le "Gâu tào". C''est un culte au génie de la fertilité qui leur permet, pensent-ils, d''avoir des enfants.
Mais, toutes les bonnes choses ont une fin. Il faut songer un jour à retourner dans les rizières pour préparer la prochaine récolte. La nature n''attends pas. Le retour aux champs s''accompagne d''une nouvelle fête - encore ! - : le "Gâu tào" ("Aller aux champs"). Très souvent, les Mông choisissent un jour du Dragon (jugé comme faste, avec des conditions météorologiques favorables aux moissons). Un patriarche pratique le culte du Gardien de la montagne. Puis, les représentants des familles discutent de la nouvelle réglementation du village pour la nouvelle année. Les débats tournent autour de trois grandes préoccupations : prévention des vols, élevage des animaux, protection et reboisement des forêts. Et gare à ceux qui ne respecteront les nouvelles directives ! 



Decouvrir les Hmong et leur culture ici !
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mercredi 1 décembre 2010

Nha Trang : Vinpearl Land, paradis touristique

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Cité parmi les sites touristiques les plus attrayants depuis quelques années, Vinpearl Land est devenu une destination incontournable des amoureux de la nature, vietnamiens comme étrangers.




L'île de Hon Tre, située dans la baie de Nha Trang, province de Khanh Hoa (Centre), frappe fort, avec un méga complexe touristique baptisé Vinpearl Land. Quelques années après sa naissance, Vinpearl Land assoit son prestige dans le secteur de l'hôtellerie et des loisirs. Le site est non seulement connu dans le pays, mais aussi reconnu à l'international. Il s'est d'ailleurs vu décerner le prix Étoile d'Or 2007 qui récompense les entreprises les plus prolifiques du pays. Vinpearl Land figure aujourd'hui parmi les marques les plus prisées par les lecteurs du journal Sài Gon giai phong (Saigon libéré).

Le téléphérique Vinpearl relie la zone de tourisme écologique de Phu Quy au site Vinpearl Land. Il compte 65 cabines et peut acheminer 1.500 passagers par heure. Avec ses 3.320 m, c'est le plus long téléphérique maritime du monde. À 60 m de hauteur, il offre aux touristes une vue imprenable sur la baie de Nha Trang, l'une des plus belles du monde. La nuit, les piliers décorés de lampes multicolores et clignotantes font penser à de petites tours Eiffel.

Le tourisme à Vinpearl Land s'est progressivement développé. Avec une capacité d'accueil de milliers de personnes, cette destination est prête à recevoir les touristes de tout le pays et du monde entier. Quant aux activités de loisirs les plus spectaculaires, elles prennent place dans l'amphithéâtre. Cette zone nautique en plein air est dotée d'équipements sophistiqués et peut accueillir jusqu'à 5.000 spectateurs. Séquences sensations fortes, spectacles et images 3D illustrent entre autres l'histoire de l'homme et les origines du monde. Un escalator amène les visiteurs dans la "cité" où se trouvent une multitude de magasins, un théâtre avec musique et jets d'eau, une discothèque, un village présentant la gastronomie de tous les pays...

Le Resort-hôtel 5 étoiles : le Sofitel Vinpearl Resort & Spa, occupe 150 ha. Aux 500 chambres 5 étoiles, s'ajoutent des villas de luxe conçues pour accueillir couples, familles et groupes. Cette zone est considérée comme un petit paradis par les voyageurs. Il faut dire que les piscines en plein air sont les plus grandes d'Asie du Sud-Est, occupant 5.000 m², et la plage, elle, s'étend sur 700 m, offrant des activités sportives très prisées (tennis, saut en parachute, plongée sous-marine…). Les gourmets se régalent dans les restaurants de l'établissement, en pleine nature et face à la mer.

Pas moins de 6.000 m² sont dédiés au shopping. Une centaine de stands proposent vêtements de mode et cosmétiques de luxe. Sont aussi présents souvenirs et objets artisanaux, de belle facture et pour tous les goûts.

Enfin, pour les réunions, Vinpearl Land dispose d'un centre de conférences multifonctions de 1.500 places, et d'équipements de pointe.

Pour toutes ces raisons et bien d'autres encore, n'hésitez plus ! Mettez le cap sur Vinpearl Land !
Source : http://lecourrier.vnagency.com.vn
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jeudi 25 novembre 2010

Découverte du Parc national de Bach Ma à Thua Thiên-Huê

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Situé à cheval sur les districts de Phu Lôc et de Nam Dông, province de Thua Thiên-Huê (Centre), le parc national de Bach Ma n'est pas seulement un lieu de préservation de faune et de flore rares, c'est aussi un site touristique de choix.




Stressé par la vie citadine, vous souhaitez changer d'air, décompresser et vous ressourcer en pleine nature ? Le parc national de Bach Ma répondra à vos attentes. Il est le lieu idéal pour savourer des plaisirs simples dans un cadre exceptionnel.

Certaines personnes considèrent ce parc national comme "la petite Dà Lat" du Vietnam. Dans les années 1930, les Français y ont bâti un centre de villégiature d'été.

À environ à 50 km au sud de la ville de Huê se trouve la réserve nationale de Bach Ma. Son climat est comparable à celui de Dà Lat, province de Lâm Dông (hauts-plateaux du Centre), de Sa Pa (province de Lào Cai au Nord) ou de Tam Dao, province de Vinh Phuc (Nord). La réserve est particulièrement attrayante pour les amateurs de tourisme écologique et les chercheurs.

Le parc national de Bach Ma abrite un tapis végétal riche et s'étend sur plus de 22.031 ha, dont 16.900 ha de forêt. Le parc abrite plusieurs sortes d'essences précieuses de bois. La flore est riche de 1.406 espèces et compte plus de 300 espèces de plantes médicales. Bach Ma dispose d'atouts importants pour développer l'écotourisme.

Le parc possède une faune diversifiée. Il abrite 931 d'espèces animales, dont 83 de mammifères, 333 d'oiseaux, 31 de reptiles, 21 d'amphibiens, 39 de poissons, 218 de papillons, 178 d'insectes et 28 de termites. Elle recense plusieurs espèces animales rares et précieuses comme l'ours, la panthère et le tigre.

En allant au parc de Bach Ma, les visiteurs peuvent suivre des pistes originales pour découvrir la beauté sauvage de la nature et des paysages qui le compose. Un sentier traversant la forêt vous conduit à la superbe cascade de Tri Sao où de nombreux argus aux étoiles peuplent les lieux. Mais à cause de la densité de la végétation, les visiteurs ne peuvent qu'écouter le chant de ces oiseaux sans parvenir à les observer. À noter aussi la présence de la cascade Dô Quyên, située sur cette montagne verdoyante, et qui chute sur plus de 300 m.

Au sommet, perché à plus de 1.450 m d'altitude, se trouve la station d'observation de Vong Hai Dài, construite durant la guerre, où les visiteurs peuvent admirer le panorama qui offre une vue imprenable sur la lagune de pêche de Câu Hai, l'estuaire de Tu Hiên et la plage de Lang Cô, et la zone urbaine de Phu Lôc.

Après le voyage, les visiteurs reviennent aux villas de luxe d'architecture française qui se trouvent à l'ombre des palmiers. Ils peuvent y goûter des plats délicieux et dormir profondément dans la fraîcheur ambiante de la forêt.

Source :http://lecourrier.vnagency.com.vn
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mardi 23 novembre 2010

Fête Oc-Om-Bok : l'hymne à la joie des Khmers

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Plus de 380.000 Khmers de Soc Trang (delta du Mékong), soit 29% de la population provinciale, vivent actuellement dans la joie de leur fête traditionnelle Oc-Om-Bok (fête de la Lune). 




Chaque année, au cœur du 10e mois lunaire qui tombe en 2010 les 19, 20 et 21 novembre, les Khmers du Nam Bô en général et de Soc Trang en particulier se retrouvent et vivent au rythme des activités festivalières de la fête traditionnelle Oc-Om-Bok qui émaillent leurs journées, avec en point d'orgue la course de ghe ngo (une sorte de pirogues traditionnelles des Khmers). Cette fête attire non seulement les habitants de la province mais encore les touristes venus d'autres localités et étrangers.

Oc-Om-Bok est une de trois grandes fêtes annuelles de Khmers, les deux autres étant Chol Chnam Thmay (Nouvel An) et Dolta (cérémonie propitiatoire et à la mémoire des ancêtres).

Plusieurs activités ont eu lieu depuis le 12 novembre dans la province de Soc Trang, comme la foire commerciale et touristique Oc-Om-Bok, avec ses 430 stands présentant des produits au service de la vie quotidienne des Khmers.

Le festival artistique des amateurs et le concours de costumes traditionnels de l'ethnie khmère se sont déroulés du 17 au 20 novembre, et ont attiré plus de 300 artistes amateurs. Avec une nouveauté cette année : le comité d'organisation a restitué le rite Loy Protip, qui consiste à un lâcher de lampions aux formes plus recherchées les unes que les autres (pagodes khmères, statue de bouddha, fleurs,...) dans la rivière Trang (rivière de la Lune), au coeur de la ville de Soc Trang. L'exposition culturelle de trois ethnies Kinh, Khmer et Hoa au musée de Soc Trang, a réuni la participation de 11 établissements de la province. Les activités artistiques et culturelles qui ont été organisées un peu partout dans la province ont rendu à la fête Oc-Om-Bok une atmosphère joyeuse et bon enfant.

La course de ghe ngo a eu lieu samedi et dimanche derniers (20 et 21 novembre) sur le fleuve Maspero. Trente-quatre équipages masculins et sept féminins regroupant pas moins de 2.000 personnes se sont mesurées sur 800 m et 1.200 m chez les messieurs, et sur 600 m et 1.000 m chez les dames. Soc Trang a investi 60 milliards de dôngs à la construction d'une tribune de 4.000 places et d'une scène réservée aux spectacles.Même les pagodes khmères se sont aussi vues équiper de ghe ngo ! Ce qui traduit la préoccupation dont fait preuve l'État à l'égard de l'amélioration de la vie spirituelle des Khmers.


Source : http://lecourrier.vnagency.com.vn
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lundi 22 novembre 2010

La flûte à nez des Dao Rouges

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Il paraît que seuls les montagnards d'ethnie Dao Do (Dao Rouges) de la commune de Van Yên, province de Yên Bai (Nord-Ouest du Vietnam), connaissent le Tôm Ông Dat, flûte en bambou qui a la particularité de se jouer avec... le nez. Un art singulier que seuls quelques uns peuvent maîtriser. Parmi eux, Dang Nho Vuong est considéré comme le meilleur de tous.

Van Yên est le pays de la cannelle. Un haut lieu de la province de Yên Bai où flotte le parfum singulier de cette plante d'une haute valeur économique. Là, les canneliers s'étendent à perte de vue. C'est sur la pente d'une colline verdoyante que se niche la belle maison en bois de Dang Nho Vuong - le meilleur des joueurs du Tôm Ông Dat. Surnommé le "flûtiste" par sa communauté, ce paysan robuste de 42 ans a plus l'allure d'un paysan que d'un artiste. Il parle passionnément de la vie des Dao Rouges, des moissons fructueuses, des rentrées importantes provenant de son jardin de cannelle. Mais ses yeux se mettent à briller lorsque la conversation bascule vers la flûte Tôm Ông Dat, les airs et les danses folkloriques du coin. "Pour réussir à jouer du +Tôm Ông Dat+, outre des aptitudes, une passion et une bonne technique, il faut savoir insuffler de l'âme à la flûte", confie-t-il. Sur le mur de sa maison sont accrochées quelques flûtes en bambou de 50 cm de long. Il en prend une, puis l'applique contre une de ses narines. S'élève alors un air mélodieux qui adoucit la chaleur étouffante de l'été, ensorcelle tout le monde, tant connaisseurs que profanes.

Ensuite, il en saisit une seconde et interprète une ritournelle légère devant un public admiratif.

Le Tôm Ông Dat : pourquoi sept trous ?

La flûte Tôm Ông Dat existe depuis des lustres au sein de la communauté Dao Rouges. La tradition veut que ses sept trous symbolisent les sept jeunes filles qui, selon une légende, auraient sauvé la vie des villageois. Lors d'une grande sécheresse, les Dao Rouges, menacés de mourir de soif, descendirent vers la mer, et cherchèrent à nager vers l'autre rive de l'océan en quête d'eau douce. La mer étant large et les vagues violentes, bon nombre d'entre eux périrent noyés. Les survivants décidèrent alors d'exercer une cérémonie où 7 jeunes filles se virent confier la tâche d'implorer la protection du Ciel, et de leur fournir une barque. Et de promettre de "payer une dette de reconnaissance" si leur voeu était exaucé. Il le fut. Depuis, la communauté des Dao Rouges organise chaque année une cérémonie témoignant de sa reconnaissance au Ciel, baptisée la fête Ma chay phan vang, lors de laquelle on joue de cette flûte à 7 trous. Le son de Tôm Ông Dat doit alors être à la fois doux et mélancolique, telle la voix des 7 jeunes filles implorant le Ciel.

Hormis la fête Ma chay phan vang, la flûte Tôm Ông Dat est utilisée aussi lors d'autres grands événements du village, comme les mariages, les naissances, l'inauguration d'une nouvelle maison... On en joue aussi en dehors des grandes occasions, en plein champ lors d'une pause par exemple, ou encore pour conter fleurette... Le Tôm Ông Dat donne alors des sons à la fois mélodieux et timbrés, "comme le murmure du ruisseau", remarque Dang Nho Vuong.

Un art difficile qui a du mal à se transmettre

Jouer de la flûte par le nez, c'est loin d'être aisé. Dang Nho Vuong n'y va pas par quatre chemins : "Il faut être doué pour la musique, en bonne santé et s'entraîner sans relâche". C'est cette difficulté qui confère aux joueurs de Tôm Ông Dat une sorte d'aura au sein de leur communauté. Désireux de se distinguer, et surtout d'épater les filles, pas mal d'adolescents sont venus apprendre le Tôm Ông Dat auprès du "maître Vuong". Mais la plupart ont rapidement jeté l'éponge. "Je suis ravi de voir la vie des Dao Rouges s'améliorer sans cesse. Il me reste pourtant un souci : de moins en moins de jeunes veulent se donner la peine d'apprendre la flûte", déplore Dang Nho Vuong.

Initié au Tôm Ông Dat alors qu'il n'était qu'un gamin, Vuong est "tombé amoureux" de cette flûte qui est devenu pour lui "un objet inséparable". Il en joue partout, chaque fois que l'occasion se présente. De plus, Vuong est doué également dans la création. Il a actuellement à son actif d'innombrables airs, qui s'ajoutent à un répertoire traditionnel déjà riche. C'est grâce à eux qu'il a été primé lors de festivals et de concours provinciaux. Avec fierté, Vuong montre aux visiteurs sa belle moisson de médailles et de satisfecit. Et d'exprimer son souhait ardent que les airs de Tôm Ông Dat ne cessent de retentir dans les villages Dao Rouges. Espérons que les sept jeunes filles de la légende l'aideront à exaucer ce souhait !

La visite de Yen Bai avec la découverte de la culture des Dao Rouges est possible d'être incluse dans un voyage d'aventure vers Sapa et le Nord Vietnanam.
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vendredi 19 novembre 2010

Les hôtels "économiques" à Hô Chi Minh-Ville snobent la crise

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L'afflux de touristes entraîne l'apparition d'hôtels une à trois étoiles à Hô Chi Minh-Ville, de fait une croissance de plus de 31% en glissement annuel, selon le Service municipal de la culture, des sports et du tourisme. 



Pour donner un ordre d'idée, les 545 établissements une étoile et 155 autres deux étoiles du 1er arrondissement ont pour la plupart un taux d'occupation de 100%, les "défavorisés" n'atteignant "que" 90 %...

Les hôtels dans la rue Suong Nguyêt Anh sont le choix des jeunes Viêt kiêu (résidents vietnamiens à l'étranger), ceux autour du marché Bên Thành, des voyageurs venus du Nord du pays. Les hommes d'affaires, conférenciers, routards occidentaux vont toujours dans les hôtels situés dans les rues Lê Thanh Tôn, Ly Tu Trong, Thai Van Lung, Pham Ngu Lao, lesquels leur offrent des commodités de déplacement comme de loisir, d'autant que certains Viêt kiêu et businessmen étrangers y séjournent entre un et huit mois.

Selon Nguyên Quang Huy, propriétaire de huit hôtels A&Em, leur taux d'occupation atteint de 80% à 90%, ses clients étant pour la plupart des touristes singapouriens, chinois, taïwanais et européens. "Pour satisfaire notre clientèle, nous prévoyons l'année prochaine l'ouverture d'un autre trois étoiles avec salle d'aérobic, piscine et sauna", a-t-il fait savoir.

Forte concurrence sur les prix

Une telle augmentation du parc hôtelier génère naturellement une forte concurrence sur les prix. Ainsi, plusieurs hôtels dans la rue Thai Van Lung proposent une remise de 30% leurs chambres, et pratiquent des commissions pour les conducteurs de taxis et autres intermédiaires...

De la chambre d'hôtels de la compagnie Vong Tron Viêt à 40.000 et 50.000 dôngs/heure, à celle d'hôtels une étoile à 70.000-150.000 dôngs la nuit avec WIFI et eau gratuits, les offres sont tententes pour que chacun trouve son bonheur.

Selon des statistiques publiées en juin par la compagnie d'audit Grant Thorton, le taux d'occupation des hôtels trois étoiles en 2009, une année de tourisme terne, a augmenté de 2,1% par rapport à 2008, alors que les hôtels haut de gamme ont connu une nette baisse. Une situation identique a été constatée selon l'indice standard de capacité d'exploitation et de résultat de fonctionnement des hôtels (RevPAR) avec une hausse de 0,9% pour les hôtels trois étoiles et un recul dans le groupe des hôtels haut de gamme.



Source : http://lecourrier.vnagency.com.vn
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mercredi 3 novembre 2010

Dans les vallées sculptées en escaliers célestes

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La "Fête dans les nuages", qui inaugure la Semaine culturelle et touristique de Sa Pa 2010 aura lieu du 30 avril au 4 mai dans le bourg de Sa Pa, province septentrionale de Lào Cai. Cet événement s'inscrit dans le programme touristique "Retour aux sources 2010" mis en oeuvre dans les provinces de Lào Cai, Yên Bai et Phu Tho. 
Outre les foires gastronomiques ou expositions photographiques... déjà organisées lors des éditions précédentes de la Semaine culturelle et touristique de Sa Pa, les touristes pourront, l'espace d'un jour, devenir paysan ou artisan. 

En effet, dans le cadre de ce circuit d'une journée, ils pourront moudre du maïs pour préparer le mèn mén (un plat local), du gâteau de riz gluant pilé (banh giây), devenir artisan dans le tissage, la broderie, la gravure, le tricotage... ou se même se retrouver dans la peau d'un couple de H'mông qui se marie.

Par ailleurs, ils pourront partir à la recherche de remèdes en forêt, apprendre l'usage traditionnel des plantes médicinales, la préparation de remèdes mais aussi d'un repas traditionnel local... outre l'opportunité de découvrir certaines des coutumes d'ethnies minoritaires et de participer à la soirée du marché de l'amour de Sa Pa...

Le district de Sa Pa, qui se trouve à l'ouest de la province de Lào Cai, est connu pour son bourg, Sa Pa, et par la beauté des moeurs et coutumes de la population locale, qui habite à 400 km au Nord-Ouest de Hanoi et à 38 km de la ville de Lào Cai.

Sa Pa est perché à 1.600 m d'altitude et la neige recouvre parfois de son blanc manteau les cimes qui l'entourent. La saison la plus propice au tourisme va de mars à mai. De septembre à mi-décembre, Sa Pa est aussi très agréable, même si les précipitations sont plus fréquentes.



Source :http://lecourrier.vnagency.com.vn
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mardi 2 novembre 2010

Sa Dec : sur les traces de l'Amant de Duras

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L'ancienne résidence de Huynh Thuy Lê, le personnage principal du roman L'Amant de Marguerite Duras, à Sa Dec (Sud) fait figure de halte incontournable en ce qui concerne l'itinéraire du tourisme culturel. 

Cette bâtisse en bois, située dans le 2e quartier du chef-lieu de Sa Dec, province de Dông Thap (delta du Mékong), comptait trois pièces. Bâtie en 1895, elle a été reconstruite en 1917 avec d'autres matériaux (chaux, brique) pour couvrir au final 258 m². Cette demeure possède une architecture typique des bâtisses mélangeant style vietnamien et européen. La façade de la maison est ornée de motifs représentant les quatre saisons. À l'intérieur, un autel dédié à Guan Yu, généralissime de l'époque des Trois Royaumes en Chine, se trouve en plein milieu de la salle principale et des armoires, lits et autels en nacre minutieusement sculptés, jonchent le reste de la demeure. 

Tông Duy Minh, directeur du Centre du tourisme de Dông Thap, souligne que son établissement accueille chaque jour un millier de touristes venus visiter l'ancienne maison de Huynh Thuy Lê, notamment des Français, Américains, Japonais, Britanniques, Australiens, Néerlandais et Belges. On peut s'y rendre par voie fluviale et routière. Cette adresse est une des principales étapes du circuit touristique allant de Hô Chi Minh-Ville au Cambodge via le Mékong. Mais si quelqu'un veut y aller par voie routière, il lui faut simplement souscrire à l'un des circuits touristiques du delta du Mékong.

Depuis 2007, la compagnie touristique de Dông Thap a ouvert un circuit baptisé "Sur les traces de l'Amant" avec la visite de l'ancienne maison de Huynh Thuy Lê qui était l'amant de l'écrivain française Marguerite Duras, auteur de ce roman. Le film L'Amant, un long-métrage franco-britanno-vietnamien a été réalisé en 1992 par Jean-Jacques Arnaud et adapté de ce roman.

Une fois à Dông Thap, outre la résidence de Huynh Thuy Lê, les touristes peuvent découvrir d'autres sites liés à l'écrivain et son amant comme l'école primaire Trung Vuong Sa Dec, la pagode Ong Quach...


Les croisieres authentiques dans le delta du Mekong sont disponibles ici avec le bateau L'Amant !
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jeudi 28 octobre 2010

Course internationale: Fan Si Pan ouvert aux vents et aux ambitions

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Une course internationale afin de planter le drapeau Thang Long-Hanoi millénaire au sommet du Fan Si Pan aura lieu du 30 octobre au 3 novembre prochain dans la province de Lào Cai (Nord). 



Il s'agit d'un programme touristique s'inscrivant dans le cadre des activités ayant lieu en l'honneur de la célébration du Millénaire de Thang Long-Hanoi et pour répondre également au programme national d'action sur le tourisme pour la période 2006-2010, qui est organisé conjointement par l'Administration générale du Tourisme et les Services de la Culture, du Sport et du Tourisme de Hanoi et de Lào Cai.

Lors d'une récente conférence de presse à Hanoi, Nguyên Manh Cuong, directeur adjoint de l'Administration générale du tourisme, a déclaré qu'il s'agit en fait d'un concours international sur cette montagne du massif de Hoàng Liên Son, laquelle est considérée comme le "toit de l'Indochine".

Le programme de cette année a aussi une envergure nationale puisqu'il est en relation directe avec le prix traditionnel pour la conquête du mont Fan Si Pan décerné par la province de Lào Cai ainsi que le programme touristique de découverte et de montée sur ce mont d'aventure. Il sera l'occasion de promouvoir les produits touristiques du Vietnam, et notamment ceux des huit provinces du Nord-Ouest du pays, mais aussi de diffuser l'image d'un Vietnam amical et hospitalier auprès des amis étrangers et de communiquer sur la protection de la nature...

Le Comité d'organisation a annoncé que plus de 60 sportifs amateurs, vietnamiens et étrangers, participeront à cet évènement, en compagnie de l'Association d'escalade de Kunming (Chine) et de son homologue de Thaïlande. Ces sportifs découvriront un itinéraire partant de la station Nui Xa jusqu'au sommet du Fan Si Pan, via les stations de 2.200 m et de 2.800 m.

Outre cette course, les participants consacreront un peu de leur temps pour prendre des photos sur le parc national de Hoàng Liên en vue de participer à un concours de photographies.

Douze prix seront attribués aux photos les plus impressionnantes dont le thème devra être "Belles photos du parc des héritages de l'ASEAN" et la course pour planter le drapeau Thang Long-Hanoi millénaire sur le sommet du Fan Si Pan.

Dans le cadre de ce programme, deux séminaires importants seront également organisés pour faire le bilan du programme touristique "Retour vers la source" entre Lào Cai, Yên Bai et Phu Tho, la coopération dans le développement touristique des huit provinces du Nord-Ouest élargi, et le festival d'illumination de la rue du chef-lieu de Sa Pa... 


Source :http://lecourrier.vnagency.com.vn
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dimanche 24 octobre 2010

Pour faire du Centre une destination touristique internationale

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Selon nombre d'experts, avec ses paysages, ses plages, ses vestiges historiques et culturels, la région centrale du Vietnam a de sérieux atouts pour devenir une nouvelle destination internationale du tourisme de masse comparable à Phuket (Thaïlande) ou Bali (Indonésie). 
 


Les plages du Centre Vietnam sont considérées parmi les plus belles de la région Sud-Est asiatique. Pas étonnant donc que des complexes touristiques aux normes internationales soient apparus un peu partout en l'espace de quelques années, changeant la physionomie de cette région. Sur un seul tronçon de route de quelques kilomètres entre le Life Resort, Furama (arrondissement de Ngu Hành Son, ville de Ðà Nang) et la zone limitrophe avec la province de Quang Nam, ces deux dernières années, complexes touristiques, hôtels et autres villas de bord de mer ont poussé comme des champignons, transformant complètement cette zone autrefois sauvage.

Des milliards de dollars injectés dans le tourisme

Selon l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), ces dernières années, le Centre a connu la plus forte croissance au niveau national en matière de développement touristique. De nombreux voyageurs ont surnommé le linéaire côtier Lang Cô (Thua Thiên-Huê) - Non Nuoc (Ðà Nang) - Hôi An (Quang Nam) "Le paradis des sites de villégiature". Cette région en abrite actuellement une vingtaine, d'un montant d'investissement total de plusieurs dizaines de milliards de dollars.

À Lang Cô, les complexes touristiques de la Compagnie générale par actions Phong Phú, le Lang Cô Hotel Resort, le Lang Cô Beach Resort et le Thanh Tâm Seaside Resort ceinturent désormais toute la plage de Lang Cô, au pied du joli col de Hai Vân. En particulier, parmi les 35 projets en cours dans la zone économique de Chân Mây - Lang Cô, 21 sont des projets touristiques, d'un montant total de plus de 1,33 milliard de dollars. Avec ses plus de 10 km de côtes et des eaux turquoises, la baie de Lang Cô est en passe de devenir un nouveau grand site touristique de Thua Thiên-Huê. C'est déjà l'un des plus beaux paysages maritimes du pays.

Le long du littoral de Ðà Nang, des dizaines de sites de villégiature ont vu le jour comme le Son Trà Resort & Spa, la zone touristique de Biên Ðông, Savico, Mat Troi Moc, le Life Resort, Furama, l'Olalani Resort, le Silver Shores Hoàng Ðat, Vinpearl Ðà Nang...

De plus en plus de touristes fortunés viennent dans le Centre pour contempler ses paysages d'une beauté époustouflante. Aussi, les hôtels de luxe à Thua Thiên - Huê, Ðà Nang et Hôi An (Quang Nam) sont-ils souvent complets. "Les voyageurs doivent réserver une semaine, voire un mois à l'avance", informe Nguyên Thê Thành, guide touristique.

Une demande en forte croissance

Pour valoriser les sites touristiques du Centre, selon le directeur général du complexe touristique 5 étoiles The Nam Hai, Herbert Laubichler Picher, il faudra encore quelques "resorts" d'envergure internationale. Bali (Indonésie) est connue pour ses Bulgari, Four Seasons, The Ritz, et Phuket (Thaïlande) pour ses Banyan Tree, Mandarin..., alors que les "resorts" et hôtels actuels à Quang Nam, Huê, Ðà Nang... ne répondent pas encore à la demande des voyageurs étrangers fortunés.


D'après Phan Thê Dung, directeur du Service de la culture, du sport et du tourisme de Thua Thiên-Huê, la ville de Huê compte actuellement environ 200 hôtels, dont la plupart de classe moyenne, seuls 23 sont des 3 étoiles et plus.
De son côté, Nguyên Trong Thê, directeur du projet de "resort" & golf Lang Cô-Huê, prévoit qu'au cours de la prochaine décennie, Lang Cô serait une des destinations touristiques les plus animées du Centre, d'où une probable forte croissance de la demande en chambres d'hôtel et services de loisirs. C'est ainsi que son entreprise a décidé d'investir 300 millions de dollars à Lang Cô. D'une superficie de 292 ha, ce complexe touristique comprendra un terrain de golf de 27 trous, 300 chambres d'hôtel et salles de conférence 4 étoiles, 100 chambres de "resort" et 200 chambres d'hôtel de bord de mer 3 étoiles, ainsi que 500 villas... Il se situe à seulement 25 km de Ðà Nang et à 60 km de Huê. "Situé près du terminal du Couloir économique Est-Ouest traversant Myanmar, Thaïlande, Laos et Vietnam, Lang Cô devrait attirer de nombreux touristes étrangers", estime Nguyên Trong Thê.

Manque de lieu pour dépenser

Selon M. Picher, directeur général de The Nam Hai, de nombreux voyageurs lui ont confié que beaucoup d'autres sites touristiques où ils étaient venus leur avaient toujours donné l'impression de n'avoir pas suffisamment de temps pour profiter de tous les services, alors que dans le Centre, ils ont ressenti au contraire un manque en termes de magasins et de restaurants hors "resorts" et hôtels. Pas de club de loisirs, ni de lieu réservé aux jeunes pour s'amuser et... dépenser ! M. Picher a donc proposé des services de loisirs comme pêche, jeux aquatiques, plongée, paint-ball, course de moto, varappe ou randonnée en montagne...

D'après Nguyên Hàng Quy, directeur du voyagiste Huong Giang, Huê et Hôi An constituent deux destinations où presque tous les touristes veulent passer la nuit. Cependant, il est regrettable que les services de loisirs soient encore à l'état embryonnaire. "Nombre de mes clients et de mes amis sont venus ici sans savoir où dépenser de l'argent", raconte M. Quy. En réalité, à Huê, les voyageurs visitent seulement ses patrimoines et goûtent la gastronomie des Huéens, et ceux à Hôi An ne peuvent dépenser qu'une modeste somme en achetant quelques lanternes, tissus et vêtements. Ces sites n'ont pas de grands centres commerciaux pour occuper les touristes. De plus, il n'existe presque pas d'activités de loisirs nocturnes…

Couloir économique Est-Ouest

Le Couloir économique Est-Ouest (CEEO) est un axe de communication terrestre créé à l'initiative de la Conférence des ministres des pays de la sous-région du Mékong, tenue en 1998 à Manille (Philippines), et qui a pour objectif de promouvoir le développement et l'intégration économique des quatre pays qu'il traverse : Vietnam, Laos, Thaïlande et Myanmar. La plus grande partie du trajet est devenue opérationnelle le 12 décembre 2006, reliant les deux faces maritimes de la péninsule indochinoise.

Le CEEO est basé sur un axe routier ramifié de 1.450 km qui traverse 13 provinces de ces quatre pays. D'Ouest en Est, il débute au Myanmar (au port de Mawlamyine), traverse sept provinces thaïlandaises (Tak, Sukhotai, Phitsanulok, Phetchabun, Khon Kaen, Kalasin et Mukhadahan), entre au Laos par le second pont de l'Amitié Laos-Thaïlande, traverse la province de Savannakhet pour arriver au Vietnam, où il parcourt Quang Tri et Thua Thiên-Huê pour finir à Ðà Nang.

Ce plan de développement de la région s'inscrit dans un schéma général plus vaste, comprenant un axe Nord-Sud, et une liaison ferroviaire trans-asiatique supervisée par les Nations unies.

Des prix raisonnables

Les tarifs des circuits touristiques dans le Centre sont plus raisonnables que ceux de Hanoi et de Hô Chi Minh-Ville. Concrètement, pour un séjour de quatre jours et trois nuits, une chambre d'hôtel 4 étoiles coûte seulement 35-45 dollars/jour au Centre, contre 70-100 dollars dans les deux plus grandes villes du pays. Idem : 5 dollars/jours contre 7 dollars pour manger et boire ; 3,5 millions de dôngs/car de 45 places contre au moins 5 millions à Hanoi et à Hô Chi Minh-Ville. 


Source :http://lecourrier.vnagency.com.vn
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vendredi 22 octobre 2010

La station balnéaire Nam Hai vue dans la presse américaine

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Le journal américain ''Huffington Post'' a publié mercredi un article sur le Nam Hai Resort, sur la côte centrale du Vietnam, le présentant comme une destination touristique des plus attrayantes.

A environ 15 minutes en taxi de la station balnéaire de Nam Hai, c'est l'ancienne cité de Hoi An, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, connue pour ses ateliers de lanternes et de confection express, a remarqué le journal.

Né en 2006, le Nam Hai Resort est entouré d'ouvrages non ostentatoires préservant l'harmonie paysagère, comme piscines pavées en marbre gris et villas en teck.

Ce journal présente le Nam Hai Resort qui offre une vue imprenable sur la Montagne de marbre et qui se distingue par son parcours de golf sur dunes, le seul du genre en Asie.

Avec les nouvelles zones de logement qui devraient être mises en service ces prochaines années, le Nam Hai Ressort et l'anciene cité de Hôi An connaîtront de grands changements dans l'avenir, selon le "Huffington Post".

Source : http://fr.vietnamplus.vn
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mercredi 20 octobre 2010

L'ancien village de Phuoc Tich, un site touristique de renom à Thua Thiên-Huê

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Sans avoir l'envergure ni les tumultes historiques de la Cité interdite, l'ancien village de Phuoc Tich s'étale dans une douceur poétique au bord de la rivière Ô Lâu, commune de Phong Hoà, district de Phong Diên, à environ 40 km de la ville de Huê, province de Thua Thiên-Huê (Centre).

Passé la porte du village, on est comme plongé dans le passé. Le bruit des jonques à moteur circulant sur la rivière Ô Lâu ne parvient pas à rompre la quiétude de cet espace. Et les échos des sifflets de train n'arrivent qu'à troubler légèrement la rêverie des chiens dans le village.

Bien que les petits chemins du village aient été asphaltés, ils conservent toujours leur romantisme grâce aux haies d'arbustes et de bambous. Juste après la porte du village se trouvent les maisons de culte des lignées comme Phan Công, Trân Ngoc, Ly Thanh... Selon les villageois, Phuoc Tich a été fondé au milieu du 15e siècle (en 1470 à l'époque Hông Duc) par les ancêtres de 12 familles.

Chose insolite : les événements historiques importants, les catastrophes naturelles du Centre ne semblent pas avoir eu d'influence sur la survie du village. Illustration avec les temples, restés intacts. Beaucoup de familles ont préservé leur arbre généalogique sur plus de cinq siècles. Une particularité est qu'ici chaque temple est dédié à deux noms de famille. Sur leur façade est gravé le signe Tho (longévité). Des flamants, des oiseaux, des chauves-souris… en céramique, symboles courants des croyances orientales, ornent les murs.

Outre les maisons de culte, Phuoc Tich abrite beaucoup de vieilles habitations. Selon Nguyên Thê, chercheur spécialisé dans la culture folklorique du Bureau de la culture et de l'information du district de Phong Diên, Phuoc Tich possède encore 27 maisons datant de 70 à 180 ans. Chacune s'étend sur 70 à 130 m² au milieu d'un jardin d'un millier de mètres carrés, dont 12 sont d'un modèle extrêmement rare. Plusieurs d'entre elles ont des portes d'entrée originales.

La maison de la lignée des Lê a 110 ans. Sa couleur est magnifique. Un membre de la famille dévoile que pour protéger ce logement des bombardements qui ont eu lieu au cours des 2 anciennes guerres d'Indochine, la maison a été démontée. Après les guerres, elle a été reconstruite dans son état d'origine. L'ancienne maison de Hô Van Tê a pour sa part été construite en 1880 et a vu passer 4 générations de la lignée des Hô. Cet ouvrage traditionnel est en 3 parties, avec des colonnes en bois. La plupart des anciennes maisons à Phuoc Tich ont été construites en bois de jacquier.

Au dire de villageois, la construction de ces "maisons-jardins" a pris 6 mois, voire un an. D'après les chercheurs, les gravures sur bois de ces maisons sont très fines, à l'identique des ouvrages que l'on peut admirer dans la Cité interdite. Ce qui suggère le goût esthétique très prononcé des propriétaires des ces habitations.


La poterie de Phuoc Tich, fierté du village 

En visitant les familles de ce village, on peut voir plusieurs antiquités, qu'il s'agisse de pots à chaux, plateaux en bois, boîtes à chiques de bétel en bois, pots de sauce ou pour le sel en céramique, produites par les villageois de Phuoc Tich il y a de cela 130 à 200 ans.
 

Les villageois sont très fiers des poteries de Phuoc Tich. Celles-ci sont faites d'un mélange de boue et d'argile et ont une couleur brun foncé. L'histoire de la dynastie des Nguyên a retenu : "Les empereurs Gia Long, Minh Mang et Dông Khanh mangeaient avec afféterie. Le repas royal devait utiliser le riz De cultivé par les villageois d'An Cuu, choisi grain par grain. Le riz était cuit dans une poterie du village de Phuoc Tich". Actuellement, les anciens fours à poterie ne fonctionnent plus. Avec les subventions du Service de la culture du district, ce métier traditionnel est en cours de restauration.

Un aspect intéressant du village antique de Phuoc Tich est que c'est un véritable musée de "vieux arbres". Pour les gens du coin, le bonheur suprême de l'homme se manifeste par le mot "Longévité". En témoigne un vieil arbre pratiquement millénaire, symbole de l'immortalité du village. Les voies principales dans le village ont dû l'éviter. Il faut plus de deux personnes pour en faire le tour avec les bras. À l'ombre de cet arbre se trouve le temple du génie du village. Les autres temples et sanctuaires (Quang Te, Ba Giang, etc.) sont des vestiges de la culture cham comme en témoignent les Linga - Yoni…

Il y a aussi la vieille orchidée royale, centenaire, qui s'épanouit devant la maison, centenaire également, de Mme Trang. Au milieu de la maison de M. Te, se trouve un vieil arbre à litchi qui donne encore des fruits chaque année. À Phuoc Tich, les jardins fruitiers sont plus anciens que ceux de Huê.

Avec ses antiquités et anciennes maisons rares, le village de Phuoc Tich a été reconnu comme faisant partie du patrimoine national sous le nom de "vestige d'architecture antique de Phuoc Tich", en juin 2009. 



Source :http://lecourrier.vnagency.com.vn
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