mardi 21 juin 2011

Tourisme du Tây Nguyên : réveiller la Belle au bois dormant

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Le Tây Nguyên possède de nombreux atouts pour le développement du tourisme, bien qu'il n'ait aucune orientation claire pour le moment. La planification touristique de cette région se pose comme un impératif pour attirer les investis- sements et diversifier les produits touristiques locaux proposés. 

Balade à dos eléphan au village Jun ( Buon Me Thuat )

 Le Tây Nguyên englobe cinq provinces (Kon Tum, Gia Lai, Dak Lak, Dak Nông et Lâm Dông). Dans cette région, les possibilités de diversifier les produits touristiques sont légion, avec l'écotourisme dans les parcs nationaux de Yok Don et de Chu Yang Sin à Dak Lak, de Chu Mom Rây à Kon Tum, de Chu Prong à Gia Lai, ou encore de Bidoup-montagne Bà à Lâm Dông. La richesse sur le plan culturel constitue aussi un atout charme du Tây Nguyên, avec notamment son espace de gongs reconnu par l'UNESCO en tant que patrimoine culturel immatériel du monde. 
D'après Pham Trung Luong, directeur adjoint de l'Institut des études et du développement touristique, l'absence d'une planification touristique freine le développement de ce secteur du Tây Nguyên. Un représentant de l'Association du tourisme de Gia Lai explique que tous les circuits à destination du Tây Nguyên se ressemblent, de près ou de loin. Il faut donc que chaque province détermine certaines caractéristiques précises pour que les investisseurs sachent à quoi s'en tenir et ainsi favoriser leur venue. Les agences de voyage estiment que les points forts du Tây Nguyên sont le tourisme écologique et culturel. Cela fait longtemps déjà que les provinces de la région en ont conscience, mais les investissements injectés ne sont pas suffisant pour un essor digne de ce nom.

Coordination interprovinciale et transfrontalière

Pour exploiter pleinement les potentiels touristiques des hauts plateaux du Centre, il est indispensable de tisser des liens interprovinciaux forts, notamment avec les localités de la partie Sud du Centre. D'après Pham Trung Luong, la coordination entre ces deux régions du Centre contribuera à diversifier les produits touristiques. La partie méridionale du Centre a beaucoup misé, et avec succès, dans le tourisme de villégiature balnéaire tandis que le Tây Nguyên a d'autres atouts, on l'a vu (écotourisme et tourisme culturel), parfaitement complémentaires. La distance qui les sépare étant réduite, la mise en service de l'aéroport international de Cam Ranh (province de Khanh Hoà) permet non seulement de doper le tourisme de la partie méridionale du Centre mais encore de promouvoir celui du Tây Nguyên. 

Le lac de Lak
Disposant d'une longue ligne frontalière commune avec le Laos et le Cambodge, le Tây Nguyên est une passerelle touristique entre le Vietnam et d'autres pays régionaux, internationaux. Pour profiter de cette position géogra- phique avantageuse, la région doit investir massivement pour mettre en place des circuits touristiques transfrontaliers. 
Le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme procède actuellement à l'étude du projet d'exploitation efficace des potentiels touristiques du Tây Nguyên, en se penchant sur le tour "Route verte Tây Nguyên". 
Les axes de communication qui jonchent les hauts plateaux du Centre sont déjà reliés aux zones touristiques de la partie méridionale du Centre, et de Hô Chi Minh-Ville. De plus, le Tây Nguyên est raccordé à la plaine littorale du Centre par sept routes que sont la nationale 14 reliant Kon Tum à Quang Nam, la N24 Kon Tum-Quang Ngai, la N19 Gia Lai-Binh Dinh, la N25 Gia Lai-Phu Yên, la N26 Dak Lak-Khanh Hoà, la N27 Lâm Dông-Ninh Thuân ainsi que la N28 reliant Lâm Dông à Binh Thuân. Ces axes contribuent au développement du tourisme du Centre, dont celui du Tây Nguyên.

Source : http://lecourrier.vnanet.vn 
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mercredi 8 juin 2011

Le cyclo, une passion ou un désamour urbain ?

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Un projet de texte prévoyant de remplacer le cyclo par le tramway à Hanoi a donné matière à réflexion aux tour-opérateurs locaux. Ce moyen de transport est en effet plébiscité par les touristes qui adorent découvrir l'ancien quartier au rythme lent de ces trois-roues. 

Lê Quang Dao, directeur adjoint de la Compagnie de tourisme Tâm nhin Viêt, a souligné que l'interdiction des cyclos pénaliserait à la fois les voyagistes mais aussi les touristes. Parce que "la visite de l'ancien quartier en cyclo est pour beaucoup d'étrangers un des moments forts de leur passage au Vietnam".

Même si Hanoi a lancé un service de visite de l'ancien quartier en mini-bus électrique, le cyclo reste le moyen de locomotion préféré des touristes. Ils peuvent humer l'atmosphère de la ville, prendre des photos ou filmer la vie bouil-lonnante de la capitale... À part Hanoi, d'autres villes du pays comme Huê, Hôi An, Nha Trang ou Hô Chi Minh-Ville organisent aussi des circuits en cyclo.

Selon le représentant de ce voyagiste, "le cyclo est un produit touristique typique de Hanoi au même titre que le tuk-tuk à Bangkok ou au Cambodge. Au lieu de l'interdire, il vaudrait mieux réfléchir à des mesures pour une meilleur gestion de ce type de véhicule".

Un simple calcul : s'il n'y avait aucun cyclo, alors environ 3.000 touristes seraient obligés de marcher dans l'ancien quartier chaque jour ; la circulation serait encore plus perturbée et les touristes se lamenteraient. "Hanoi est un peu limitée en terme de services touristiques. S'il n'y a plus de cyclo, les tours seront moins attractifs", a estimé Lê Quang Dao.

Il y a plus de dix ans, le cyclo était un moyen de transport essentiel à Hanoi, qui en comptait plus de 60.000. Mais une interdiction a été appliquée. Ensuite, la ville a décidé d'autoriser les cyclos dans l'ancien quartier au service des touristes ou lors des cérémonies de fiançailles des habitants locaux. "L'argument d'interdir les cyclos sous prétexte qu'ils gênent la circulation est guère convaincant. En effet, même si l'on rencontre parfois une longue file de cyclos qui dérange un peu, c'est limité à l'ancien quartier. Et en ce qui concerne les embouteillages, les vrais fautifs sont plutôt les voitures et les motos !", a noté Nguyên Thanh Quang, un habitant domicilié rue Dôi Cân.

La société Sans Souci se fait du mouron

Dô Anh Thu, directeur de la société Sans Souci, a informé que son agence respecte totalement le règlement d'interdiction des cyclos de 16h00 à 19h00 depuis le 17 mai pour limiter les embouteillages dans l'ancien quartier. "Ce projet d'interdiction totale des cyclos nous inquiète", a-t-il fait savoir.

À présent, à côté des 264 cyclos immatriculés, de quatre compagnies (Compagnie du commerce et du tourisme Van Hoa, Compagnie par actions Huy Phong, Compagnie par actions du commerce et du tourisme Lâm Anh et SARL Sans Souci ), Hanoi compte un millier d'autres cyclos fonctionnant sans licence. "Nous insistons toujours auprès de nos conducteurs de cyclos sur le fait qu'ils doivent absolument respecter le Code de la route. Il en va de la pérennité de leur travail ", a conclu Dô Anh Thu.

Dans une certaine mesure, le cyclo constitue un des traits culturels de la capitale, au même titre que le pho ou les buvettes de trottoir... Ils font tout simplement partie du folklore local. Si on les interdisait, la capitale perdrait un de ses charmes ; et que dire des centaines de travailleurs qui perdraient irrémédiablement leur gagne-pain. 


Allez-vous choisir le cyclo ou un tram electrique pour un tour de ville? Voir cet article !
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