Actuellement, les infrastructures hôtelières des grandes villes du pays, dont Hô Chi Minh-Ville, ne sont pas encore conformes aux potentiels touristiques. Dans les années à venir, si les sources d'investissements sont assurées, l'offre en hôtels haut de gamme sera abondante.
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| Hotel Caravelle |
Au 1er trimestre de cette année, Hô Chi Minh-Ville a connu de bons résultats en termes d'activités commerciales dans le tourisme. La ville a accueilli 900.000 touristes étrangers, en hausse de 6% par rapport à la même période de 2010 et représentant 26% des objectifs annuels. Le nombre de voyageurs domestiques est également en hausse sensible (+ 30%).
Pour le secteur touristique, la haute saison concerne les premiers mois de l'année. Après le Têt traditionnel, les localités de l'ensemble du pays lancent leur fête. La mégapole du Sud ne déroge pas à la règle. Sans compter qu'elle joue le rôle du plus important centre commercial du pays. Ainsi, la ville attire le plus grand nombre de touristes domestiques et étrangers du pays.
Lors d'une enquête à propos de la dernière haute saison touristique (1er trimestre dernier), le taux de réservation des chambres dans les hôtels trois à cinq étoiles de cette ville a atteint 80%, soit 5% de mieux qu'au 4e trimestre 2010 et 10% de plus qu'à la même période de l'an dernier. Après que les prix des chambres sont tombés au plus bas au 3e trimestre 2010, ceux-ci ont entamé leur relance au 4e trimestre. Au 1er trimestre de cette année, les prix ont en moyenne été majorés de 6% par rapport au 4e trimestre 2010 et de 4% en glissement annuel. Les hôtels cinq étoiles affichaient des tarifs de plus de 100 dollars/chambre/nuit, plus de 90 dollars/nuit pour une chambre d'hôtel quatre étoiles, et de 80 dollars/nuit pour un établissement trois étoiles.
Selon les statistiques de Savills Vietnam, la mégapole du Sud recense 10.000 chambres d'hôtels trois à cinq étoiles, dont 4.000 aux normes cinq étoiles et 2.000 aux normes quatre étoiles. Une offre qui devrait s'accroître sensiblement dans les temps qui viennent. De 2011à 2012, environ 750 chambres cinq étoiles, plus de 600 chambres 4 étoiles et 170 chambres trois étoiles supplémentaires seront disponibles. À partir de l'an 2013, une quinzaine de projets d'hôtels seront lancés à Hô Chi Minh-Ville.
À noter que deux sociétés, Quê Huong-Liberty et Invesco, ont investi dans le projet d'hôtel Novotel Saigon Center, lequel proposera à ses clients 252 chambres 4 étoiles, sous la gestion du groupe Accor. Cet établissement ouvrira ses portes mi-2012. Un autre hôtel, un Pullman du groupe Accord, sera mis en service en 2013. La Compagnie générale Bên Thành et le groupe précité collaborent dans la construction d'un hôtel sous la marque Ibis Saigon Center dans le 1er arrondissement. Les experts estiment que l'offre en chambres d'hôtels de luxe sera abondante dans le futur. Car de nombreux nouveaux investisseurs opteront pour la construction d'ouvrages quatre et cinq étoiles.
Source : http://lecourrier.vnanet.vn
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Depuis la fin de la guerre qui a duré 30 ans, l'art de bien tracer les idéogrammes chinois ou vietnamiens revient à la mode dans la société vietnamienne, même chez les jeunes. Les calligraphes font recette à l'occasion du Nouvel An, des mariages, des deuils, des anniversaires, des cérémonies bouddhiques…

Dans le Vietnam traditionnel, la calligraphie d'un souhait, d'une éloge ou d'un principe éthique exprimé par quelques idéogrammes ou des sentences parallèles, écrit sur du papier ou gravé sur la pierre, le bois ou le métal orne les temples et les intérieurs des maisons particulières à la manière des objets d'art, plus que des objets d'art, des objets sacrés.
Le conte L'écriture d'un condamné à mort de l'éminent essayiste Nguyên Tuân (1910-1987) nous donne une idée du culte de la calligraphie. Le condamné à mort est sans doute le poète rebelle Cao Bá Quát (1809-1853).
"Lorsqu'arriva entre ses mains le mandement de la direction générale de l'interprovince Son-Hung-Tuyen, le mandarin préposé à la garde de la prison se retourna vers le scribe qui l'aidait à gérer l'établissement pénitentiaire :
- Dites, maître Huitième, selon ce message officiel, nous allons réceptionner six détenus condamnés à avoir la tête tranchée. Parmi eux, je vois que le meneur des rebelles, c'est le directeur d'études Cao. Ce nom me dit quelque chose. Le directeur d'études Cao ! mais ne serait-ce pas celui dont toute notre province ne cesse de vanter l'écriture vivante et harmonieuse ?
Le scribe demanda l'autorisation de lire le texte.
- Oui, monsieur le mandarin, c'est bien lui.
(…) Par un soir très froid, le directeur de prison pâlit soudain affreusement en prenant connaissance du courrier officiel. De la capitale, le ministre de la Justice exigeait qu'on y amenât le directeur d'études et ses camarades. L'échafaud serait dressé là-bas. Et le lendemain, de très bon matin, on viendrait réclamer les détenus.
Le directeur de prison, pensant déjà pouvoir se fier au scribe, le fit appeler par un milicien et s'ouvrit à lui. Le scribe, tout ému après la confidence, put juste dire : "Soyez tranquille, monsieur le mandarin, comptez sur moi ", avant de se sauver en vitesse du côté du camp où se trouvait la salle de détention du directeur d'études. Il cogna à grand bruit à la porte de la pièce de détention, raconta à perdre haleine au condamné à mort les sentiments qui étreignaient le directeur de prison. Non sans hésiter, il fit part également au directeur d'études de la triste nouvelle qu'il aurait à se rendre à la capitale pour y être exécuté.
Le directeur d'études Cao resta méditatif un moment, puis sourit :
- Retourne dire à ton patron que, cette nuit, quand les gardiens du camp se seront retirés pour aller se reposer, il apporte ici soie, encre, pinceaux, ainsi qu'une torche. Je lui donnerai de ma calligraphie. Oui, mon écriture, j'en fais grand cas. Jamais je n'aurais pour l'or et le jade ou sous la contrainte tenu le pinceau. De ma vie je n'ai d'ailleurs calligraphié que deux quadrityques et un panneau central pour trois de mes amis les plus chers. Je suis touché par l'estime particulière que ton maître et toi, vous avez pour les dons humains. Comment pouvais-je savoir qu'un homme comme le geôlier d'ici pût nourrir de si nobles désirs ? Pour un peu, j'aurais manqué à un cœur ami en ce monde.
Cette nuit-là, au moment où le camp de détention de la province Son ne retentit plus que des coups de tocsin sur les tourelles de guet, un spectacle peu courant eut lieu à l'intérieur d'une pièce sombre et étroite, humide, aux murs encombrés de toiles d'araignée et de nids de punaises, au sol jonché d'excrément de rats et de cancrelats.
Dans une atmosphère fumeuse d'incendie, la lueur rougeâtre d'une torche enduite de résine éclairait trois têtes d'hommes convergeant au-dessus d'une pièce de soie blanche gardant intacte encore sa couche d'apprêt. La fumée abondante leur picotait les yeux et les obligeait à se les frotter sans arrêt.
Un détenu, la cangue au cou, les pieds entravés par des chaînes, était en train de renforcer les traits de certains caractères tracés sur une pièce de soie d'un blanc immaculé fixée sur des planchettes. Chaque fois que le détenu finissait de tracer un caractère, le directeur de prison s'empressait, en se tassant le corps de son mieux, d'enlever les pièces de monnaie en zinc marquant les cases sur le ruban de soie qui rutilait. Quant au scribe maigriot, il tenait des deux mains la cuvette d'encre en tremblant. Prenant un plus petit pinceau pour achever son travail en inscrivant la colonne-signature, le directeur d'études Cao poussa un soupir et, ayant non sans tristesse aidé le directeur de prison à se relever et à se tenir droit devant lui, lui dit gravement :
- Ici règne la confusion, je conseille au maître geôlier de changer de résidence. Ce n'est pas un endroit ici pour suspendre une pièce de soie blanche avec des caractères si carrés et si nets. Ce bâtonnet d'encre, d'où l'avez-vous excellent et sentant si bon ? Ne sentez-vous pas le parfum qui se dégage de la cuvette d'encre ? Je vous parle sérieusement : que le maître geôlier cherche à revenir à son village d'origine pour s'y fixer d'abord, avant de penser à se délecter des joies de la calligraphie. Ici, il vous sera difficile de garder saine et solide votre bonne nature. Vous allez finir par souiller votre vie d'homme honnête.
Le bambou brûlait avec force, en se consumant, des escarbilles retombaient sur le plancher de la salle de détention, et le feu qui s'éteignait faisait entendre un sifflement humide.
Les trois hommes regardèrent le panneau maxime, puis se regardèrent.
Le chef geôlier ému, adressa un grand salut au détenu de ses mains jointes, et d'une voix que les larmes étranglaient davantage encore, il dit :
- Je vous ai entendu".
(Extrait de Mille ans de littérature vietnamienne, Éditions Fleuve Rouge, Hanoi)
Source : http://lecourrier.vnanet.vn
Voir le guide des moeurs et coutumes vietnamiens pour avoir plus d'infomation
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Les nem chua nuong (pâtés de porc fermenté grillés) à la saveur inimitable sont une friandise de choix, qui fait fureur notamment auprès des jeunes à Hanoi.

Un met qui se mérite, puisque les adresses où l'on peut en dégoter ne courent pas les rues... Une petite boutique située dans la ruelle Âu Triêu qui, au premier abord, ne paye pas de mine, attire les foules.
L'auberge de Mme Phuong est installée dans la ruelle Âu Triêu, à proximité immédiate de la cathédrale de Hanoi. Ouverte à partir de 14h00, la boutique est toujours bondée. Elle ferme ses portes à minuit. Mme Phuong emploie une dizaine d'assistants-vendeurs. Chacun a un travail précis à effectuer. M. Dinh, par exemple, prend en charge le grillage de la mixture. Son travail demande précision et promptitude. Une vingtaine de pâtés de viandes fermentés, après avoir été embrochés un par un dans un bâtonnet de bois, sont placés avec soin et alignés sur le gril chauffé par des braises de charbon. Notre homme les tourne et les retourne continuellement jusqu'à ce que les morceaux de feuilles de goyave qui enrobent chaque brochette soient légèrement brûlés et que la graisse suinte.
Quand les nem chua nuong sont bien grillés, ils sont disposés sur un morceau de feuille de bananier au milieu d'un petit panier plat sur lequel a déjà été mis un petit bol de sauce piquante.
Chaque pièce est vendue 3.000 dôngs. Elle est généralement servie avec une assiette de doliques bulbeux (ou pois indiens), de mangues vertes ou de concombres. Dans ce cas, il faut compter 5.000 à 10.000 dôngs supplémentaires par assiette, plus 2.000 dôngs pour un verre de thé vert chaud ou glacé.
S'ils le veulent, les clients peuvent commander supplémentairement des seiches ou des poissons séchés et grillés. Ainsi, les clients peuvent se rassasier avec seulement quelques dizaines de milliers de dôngs en poche.
Source : http://lecourrier.vnanet.vn
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La Semaine du tourisme de Ha Long 2011 aura lieu du 28 avril au 1er mai prochain dans la province de Quang Ninh (Nord-Est), et particulièrement dans la zone touristique de Ha Long.
Cet évènement de grande envergure verra la participation, entre autres, de troupes artistiques des provinces chinoises du Guangxi, du Hainan et du Yunnan, ainsi que des localités membres du Forum touristique de l'Asie de l'Est (AETOF).
Cette information a été annoncée le 1er avril lors d'une conférence de presse consacrée à cet événement riche d'activités dont le carnaval de Ha Long, un colloque pour l'élection de la baie de Ha Long en tant que l'une des sept nouvelles merveilles naturelles du monde, une soirée de poésie et de chants sur ce patrimoine, un festival de spécialités culinaires, la finale du tournoi international de beach-volley, le tournoi du tennis de Quang Ninh élargi, la Foire-expo internationale de Quang Ninh...
Le point d'orgue de cette semaine sera le jeu de lumières modernes sur la baie de Ha Long, une nouveauté du programme touristique de Ha Long 2011.
Le carnaval de Ha Long, pour son 5e anniversaire, comprendra nombre de numéros empreints d'identités culturelles des localités.
De nombreuses autres activités culturelles, sportives et touristiques auront lieu dans les centres touristiques de cette localité telles que dans les villes de Mong Cai et de Uông Bi.
2011 est une année importante pour la campagne d'élection de la baie de Ha Long en tant que l'une des sept nouvelles merveilles naturelles du monde, une élection organisée par l'organisation New Open World sur le site www.natural7wonders.com et dont les résultats seront rendus publics en novembre prochain. Début avril, ce sont deux millions de bulletins de vote qui seront mis à disposition des Vietnamiens, des touristes et des amis internationaux, lesquels présentent la baie de Ha Long en tant que magnifique site naturel et label du tourisme vietnamien, a annoncé Nguyên Van Tuân, directeur général de l'Administration nationale du tourisme (ANT). Leur distribution sera effectuée par les tours opérateurs, les ambassades, les bureaux de Vietnam Airlines... De même, l'ANT travaille actuellement avec le Centre de la culture coréenne au Vietnam afin de créer une alliance pour l'élection de la baie de Ha Long et de l'île Cheju (République de Corée) en tant que nouvelles merveilles naturelles du monde. Ces deux dernières sont en effet dans le top 7 de cette élection des sept nouvelles merveilles.
Cette année, la province de Quang Ninh compte accueillir 5,4 millions de touristes dont 2,5 millions d'étrangers, pour un chiffre d'affaires de 3.200 milliards de dôngs.
Source :http://lecourrier.vnanet.vn
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Au temps de la colonisation française, une rue de Hanoi portait le nom français de "Boulevard Grand Bouddha" et le nom vietnamien de "Pho Quan Thanh". Ces 2 noms manquent d'exactitude, parce que le grand Bouddha adoré dans le temple Trân Vu à l'extrémité Nord de la rue, au bord du lac de l'Ouest, n'est pas une divinité bouddhique mais le génie taoïste Trân Vu.
Le terme vietnamien Quan Thánh est mal orthographié : Quan Thánh doit être écrit Quán Thánh (avec un accent aigu sur l'a de Quán) et non Quan Thánh. Quán Thánh signifie Temple taoïste alors que Quan Thánh veut dire : Génie Mandarin.
Point n'est étonnant que les premiers colons français trouvent commode de baptiser bouddha les divinités de n'importe quelle croyance religieuse vietnamienne.
Voici comment le Dr Hocquard accompagnant le corps expéditionnaire français au cours d'une campagne de pacification du Tonkin (1884 - 1886) a décrit sa visite à la soi-disant Pagode du Grand Bouddha :
"... Après avoir allumé une bougie à la petite lampe fumeuse qui éclaire la chambre où nous sommes, un des bonzes nous invite à le suivre dans un des 2 couloirs étroits aménagés de chaque côté de l'autel. Ces couloirs aboutissent à une sorte de chapelle très élevée où règne une obscurité profonde. La statue que nous sommes venus voir occupe le centre de cette chapelle.
Nous sommes en présence d'une œuvre colossale qui nous arrache à tous un cri d'étonnement et d'admiration. Ce bouddha en bronze, qui semble massif, a bien 3 mètres de hauteur : Il paraît avoir été coulé tout d'une pièce..., le métal, presque noir et admirablement poli, dont il est fait ne présente pas un seul défaut. Cette statue laisse bien loin derrière toutes celles que j'ai vue sortir des mains des indigènes."
Ce pseudo-Grand Bouddha a pour nom Huyên Thiên Tran Vu (Guerrier chargé de la garde du Ciel Sombre), c'est-à-dire la partie septentrionale du Ciel. En l'an 1010, quand le roi Lý Thái To transféra la capitale à Thang Long, il chargea le Génie de la garde du Nord de défendre la Citadelle contre l'attaque des démons et des mauvais esprits.
Régnant sur le Nord, le Seigneur Guerrier Sombre Huyên Thiên Tran Vu représente l'obscurité, le noir, le froid, la nuit, la mort. Il relève du principe femelle (Yin) et ses symboles sont le drapeau noir, le serpent et la tortue, qui sont des animaux à sang froid.
Tous ces attributs caractérisent la statue du Guerrier Sombre de Quán Thánh. Œuvre de bronze couverte d'une patine d'un noir brillant, elle mérite son surnom de Grand Bouddha puisqu'elle mesure près de 4 mètres et pèse 4 tonnes. Fondue sur l'ordre d'un seigneur shogounal Trinh en 1681, elle ne compte par sa taille d'autre rivale dans la statuaire religieuse de Hanoi que l'Amitabha de bronze de la pagode Thân Quang (rue Ngu Xa), fondue en 1953. Le génie est représenté en costume de prêtre taoïste, les cheveux flottant derrière la nuque, les pieds nus, la main gauche en position d'exorciste, la main droite appuyée sur la poignée d'un glaive autour duquel s'enroule un serpent tandis que la pointe repose sur la carapace d'une tortue. Le fondeur de la statue, maître Trong de la Corporation des fondeurs de Ngu Xa, également possède sa statue honorée dans le même temple.
À l'époque de sa prospérité, le sanctuaire était fréquenté par de nombreux pèlerins, en particulier les lettrés candidats qui venaient y quêter un oracle en vers.
Serti dans un cadre de verdure et jouxtant 2 lacs - le lac de l'Ouest et le lac Truc Bach - le temple Quán Thánh offre un paysage pittoresque. Une façade composée de 4 piliers quadrangulaires le précède. Après avoir franchi le portique à 3 portes abritant une cloche de bronze, on traverse une cour plantée de manguiers ombreux. Le sanctuaire forme le fond de la cour. Sur la façade est scellée une boiserie finement sculptée, laquée rouge et or. Une plaque sonore en bronze (Khánh) est suspendue dans la nef. Quatre autels précèdent le sanctuaire dans lequel on entre par un étroit corridor. Le pèlerin pourra alors contempler le Génie Gardien du Septentrion qui trône dans la pénombre pleine de mystère.
Voir aussi le guide touristique de Hanoi, cliquez ici !
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