jeudi 25 novembre 2010

Découverte du Parc national de Bach Ma à Thua Thiên-Huê

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Situé à cheval sur les districts de Phu Lôc et de Nam Dông, province de Thua Thiên-Huê (Centre), le parc national de Bach Ma n'est pas seulement un lieu de préservation de faune et de flore rares, c'est aussi un site touristique de choix.




Stressé par la vie citadine, vous souhaitez changer d'air, décompresser et vous ressourcer en pleine nature ? Le parc national de Bach Ma répondra à vos attentes. Il est le lieu idéal pour savourer des plaisirs simples dans un cadre exceptionnel.

Certaines personnes considèrent ce parc national comme "la petite Dà Lat" du Vietnam. Dans les années 1930, les Français y ont bâti un centre de villégiature d'été.

À environ à 50 km au sud de la ville de Huê se trouve la réserve nationale de Bach Ma. Son climat est comparable à celui de Dà Lat, province de Lâm Dông (hauts-plateaux du Centre), de Sa Pa (province de Lào Cai au Nord) ou de Tam Dao, province de Vinh Phuc (Nord). La réserve est particulièrement attrayante pour les amateurs de tourisme écologique et les chercheurs.

Le parc national de Bach Ma abrite un tapis végétal riche et s'étend sur plus de 22.031 ha, dont 16.900 ha de forêt. Le parc abrite plusieurs sortes d'essences précieuses de bois. La flore est riche de 1.406 espèces et compte plus de 300 espèces de plantes médicales. Bach Ma dispose d'atouts importants pour développer l'écotourisme.

Le parc possède une faune diversifiée. Il abrite 931 d'espèces animales, dont 83 de mammifères, 333 d'oiseaux, 31 de reptiles, 21 d'amphibiens, 39 de poissons, 218 de papillons, 178 d'insectes et 28 de termites. Elle recense plusieurs espèces animales rares et précieuses comme l'ours, la panthère et le tigre.

En allant au parc de Bach Ma, les visiteurs peuvent suivre des pistes originales pour découvrir la beauté sauvage de la nature et des paysages qui le compose. Un sentier traversant la forêt vous conduit à la superbe cascade de Tri Sao où de nombreux argus aux étoiles peuplent les lieux. Mais à cause de la densité de la végétation, les visiteurs ne peuvent qu'écouter le chant de ces oiseaux sans parvenir à les observer. À noter aussi la présence de la cascade Dô Quyên, située sur cette montagne verdoyante, et qui chute sur plus de 300 m.

Au sommet, perché à plus de 1.450 m d'altitude, se trouve la station d'observation de Vong Hai Dài, construite durant la guerre, où les visiteurs peuvent admirer le panorama qui offre une vue imprenable sur la lagune de pêche de Câu Hai, l'estuaire de Tu Hiên et la plage de Lang Cô, et la zone urbaine de Phu Lôc.

Après le voyage, les visiteurs reviennent aux villas de luxe d'architecture française qui se trouvent à l'ombre des palmiers. Ils peuvent y goûter des plats délicieux et dormir profondément dans la fraîcheur ambiante de la forêt.

Source :http://lecourrier.vnagency.com.vn
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mardi 23 novembre 2010

Fête Oc-Om-Bok : l'hymne à la joie des Khmers

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Plus de 380.000 Khmers de Soc Trang (delta du Mékong), soit 29% de la population provinciale, vivent actuellement dans la joie de leur fête traditionnelle Oc-Om-Bok (fête de la Lune). 




Chaque année, au cœur du 10e mois lunaire qui tombe en 2010 les 19, 20 et 21 novembre, les Khmers du Nam Bô en général et de Soc Trang en particulier se retrouvent et vivent au rythme des activités festivalières de la fête traditionnelle Oc-Om-Bok qui émaillent leurs journées, avec en point d'orgue la course de ghe ngo (une sorte de pirogues traditionnelles des Khmers). Cette fête attire non seulement les habitants de la province mais encore les touristes venus d'autres localités et étrangers.

Oc-Om-Bok est une de trois grandes fêtes annuelles de Khmers, les deux autres étant Chol Chnam Thmay (Nouvel An) et Dolta (cérémonie propitiatoire et à la mémoire des ancêtres).

Plusieurs activités ont eu lieu depuis le 12 novembre dans la province de Soc Trang, comme la foire commerciale et touristique Oc-Om-Bok, avec ses 430 stands présentant des produits au service de la vie quotidienne des Khmers.

Le festival artistique des amateurs et le concours de costumes traditionnels de l'ethnie khmère se sont déroulés du 17 au 20 novembre, et ont attiré plus de 300 artistes amateurs. Avec une nouveauté cette année : le comité d'organisation a restitué le rite Loy Protip, qui consiste à un lâcher de lampions aux formes plus recherchées les unes que les autres (pagodes khmères, statue de bouddha, fleurs,...) dans la rivière Trang (rivière de la Lune), au coeur de la ville de Soc Trang. L'exposition culturelle de trois ethnies Kinh, Khmer et Hoa au musée de Soc Trang, a réuni la participation de 11 établissements de la province. Les activités artistiques et culturelles qui ont été organisées un peu partout dans la province ont rendu à la fête Oc-Om-Bok une atmosphère joyeuse et bon enfant.

La course de ghe ngo a eu lieu samedi et dimanche derniers (20 et 21 novembre) sur le fleuve Maspero. Trente-quatre équipages masculins et sept féminins regroupant pas moins de 2.000 personnes se sont mesurées sur 800 m et 1.200 m chez les messieurs, et sur 600 m et 1.000 m chez les dames. Soc Trang a investi 60 milliards de dôngs à la construction d'une tribune de 4.000 places et d'une scène réservée aux spectacles.Même les pagodes khmères se sont aussi vues équiper de ghe ngo ! Ce qui traduit la préoccupation dont fait preuve l'État à l'égard de l'amélioration de la vie spirituelle des Khmers.


Source : http://lecourrier.vnagency.com.vn
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lundi 22 novembre 2010

La flûte à nez des Dao Rouges

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Il paraît que seuls les montagnards d'ethnie Dao Do (Dao Rouges) de la commune de Van Yên, province de Yên Bai (Nord-Ouest du Vietnam), connaissent le Tôm Ông Dat, flûte en bambou qui a la particularité de se jouer avec... le nez. Un art singulier que seuls quelques uns peuvent maîtriser. Parmi eux, Dang Nho Vuong est considéré comme le meilleur de tous.

Van Yên est le pays de la cannelle. Un haut lieu de la province de Yên Bai où flotte le parfum singulier de cette plante d'une haute valeur économique. Là, les canneliers s'étendent à perte de vue. C'est sur la pente d'une colline verdoyante que se niche la belle maison en bois de Dang Nho Vuong - le meilleur des joueurs du Tôm Ông Dat. Surnommé le "flûtiste" par sa communauté, ce paysan robuste de 42 ans a plus l'allure d'un paysan que d'un artiste. Il parle passionnément de la vie des Dao Rouges, des moissons fructueuses, des rentrées importantes provenant de son jardin de cannelle. Mais ses yeux se mettent à briller lorsque la conversation bascule vers la flûte Tôm Ông Dat, les airs et les danses folkloriques du coin. "Pour réussir à jouer du +Tôm Ông Dat+, outre des aptitudes, une passion et une bonne technique, il faut savoir insuffler de l'âme à la flûte", confie-t-il. Sur le mur de sa maison sont accrochées quelques flûtes en bambou de 50 cm de long. Il en prend une, puis l'applique contre une de ses narines. S'élève alors un air mélodieux qui adoucit la chaleur étouffante de l'été, ensorcelle tout le monde, tant connaisseurs que profanes.

Ensuite, il en saisit une seconde et interprète une ritournelle légère devant un public admiratif.

Le Tôm Ông Dat : pourquoi sept trous ?

La flûte Tôm Ông Dat existe depuis des lustres au sein de la communauté Dao Rouges. La tradition veut que ses sept trous symbolisent les sept jeunes filles qui, selon une légende, auraient sauvé la vie des villageois. Lors d'une grande sécheresse, les Dao Rouges, menacés de mourir de soif, descendirent vers la mer, et cherchèrent à nager vers l'autre rive de l'océan en quête d'eau douce. La mer étant large et les vagues violentes, bon nombre d'entre eux périrent noyés. Les survivants décidèrent alors d'exercer une cérémonie où 7 jeunes filles se virent confier la tâche d'implorer la protection du Ciel, et de leur fournir une barque. Et de promettre de "payer une dette de reconnaissance" si leur voeu était exaucé. Il le fut. Depuis, la communauté des Dao Rouges organise chaque année une cérémonie témoignant de sa reconnaissance au Ciel, baptisée la fête Ma chay phan vang, lors de laquelle on joue de cette flûte à 7 trous. Le son de Tôm Ông Dat doit alors être à la fois doux et mélancolique, telle la voix des 7 jeunes filles implorant le Ciel.

Hormis la fête Ma chay phan vang, la flûte Tôm Ông Dat est utilisée aussi lors d'autres grands événements du village, comme les mariages, les naissances, l'inauguration d'une nouvelle maison... On en joue aussi en dehors des grandes occasions, en plein champ lors d'une pause par exemple, ou encore pour conter fleurette... Le Tôm Ông Dat donne alors des sons à la fois mélodieux et timbrés, "comme le murmure du ruisseau", remarque Dang Nho Vuong.

Un art difficile qui a du mal à se transmettre

Jouer de la flûte par le nez, c'est loin d'être aisé. Dang Nho Vuong n'y va pas par quatre chemins : "Il faut être doué pour la musique, en bonne santé et s'entraîner sans relâche". C'est cette difficulté qui confère aux joueurs de Tôm Ông Dat une sorte d'aura au sein de leur communauté. Désireux de se distinguer, et surtout d'épater les filles, pas mal d'adolescents sont venus apprendre le Tôm Ông Dat auprès du "maître Vuong". Mais la plupart ont rapidement jeté l'éponge. "Je suis ravi de voir la vie des Dao Rouges s'améliorer sans cesse. Il me reste pourtant un souci : de moins en moins de jeunes veulent se donner la peine d'apprendre la flûte", déplore Dang Nho Vuong.

Initié au Tôm Ông Dat alors qu'il n'était qu'un gamin, Vuong est "tombé amoureux" de cette flûte qui est devenu pour lui "un objet inséparable". Il en joue partout, chaque fois que l'occasion se présente. De plus, Vuong est doué également dans la création. Il a actuellement à son actif d'innombrables airs, qui s'ajoutent à un répertoire traditionnel déjà riche. C'est grâce à eux qu'il a été primé lors de festivals et de concours provinciaux. Avec fierté, Vuong montre aux visiteurs sa belle moisson de médailles et de satisfecit. Et d'exprimer son souhait ardent que les airs de Tôm Ông Dat ne cessent de retentir dans les villages Dao Rouges. Espérons que les sept jeunes filles de la légende l'aideront à exaucer ce souhait !

La visite de Yen Bai avec la découverte de la culture des Dao Rouges est possible d'être incluse dans un voyage d'aventure vers Sapa et le Nord Vietnanam.
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vendredi 19 novembre 2010

Les hôtels "économiques" à Hô Chi Minh-Ville snobent la crise

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L'afflux de touristes entraîne l'apparition d'hôtels une à trois étoiles à Hô Chi Minh-Ville, de fait une croissance de plus de 31% en glissement annuel, selon le Service municipal de la culture, des sports et du tourisme. 



Pour donner un ordre d'idée, les 545 établissements une étoile et 155 autres deux étoiles du 1er arrondissement ont pour la plupart un taux d'occupation de 100%, les "défavorisés" n'atteignant "que" 90 %...

Les hôtels dans la rue Suong Nguyêt Anh sont le choix des jeunes Viêt kiêu (résidents vietnamiens à l'étranger), ceux autour du marché Bên Thành, des voyageurs venus du Nord du pays. Les hommes d'affaires, conférenciers, routards occidentaux vont toujours dans les hôtels situés dans les rues Lê Thanh Tôn, Ly Tu Trong, Thai Van Lung, Pham Ngu Lao, lesquels leur offrent des commodités de déplacement comme de loisir, d'autant que certains Viêt kiêu et businessmen étrangers y séjournent entre un et huit mois.

Selon Nguyên Quang Huy, propriétaire de huit hôtels A&Em, leur taux d'occupation atteint de 80% à 90%, ses clients étant pour la plupart des touristes singapouriens, chinois, taïwanais et européens. "Pour satisfaire notre clientèle, nous prévoyons l'année prochaine l'ouverture d'un autre trois étoiles avec salle d'aérobic, piscine et sauna", a-t-il fait savoir.

Forte concurrence sur les prix

Une telle augmentation du parc hôtelier génère naturellement une forte concurrence sur les prix. Ainsi, plusieurs hôtels dans la rue Thai Van Lung proposent une remise de 30% leurs chambres, et pratiquent des commissions pour les conducteurs de taxis et autres intermédiaires...

De la chambre d'hôtels de la compagnie Vong Tron Viêt à 40.000 et 50.000 dôngs/heure, à celle d'hôtels une étoile à 70.000-150.000 dôngs la nuit avec WIFI et eau gratuits, les offres sont tententes pour que chacun trouve son bonheur.

Selon des statistiques publiées en juin par la compagnie d'audit Grant Thorton, le taux d'occupation des hôtels trois étoiles en 2009, une année de tourisme terne, a augmenté de 2,1% par rapport à 2008, alors que les hôtels haut de gamme ont connu une nette baisse. Une situation identique a été constatée selon l'indice standard de capacité d'exploitation et de résultat de fonctionnement des hôtels (RevPAR) avec une hausse de 0,9% pour les hôtels trois étoiles et un recul dans le groupe des hôtels haut de gamme.



Source : http://lecourrier.vnagency.com.vn
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mercredi 3 novembre 2010

Dans les vallées sculptées en escaliers célestes

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La "Fête dans les nuages", qui inaugure la Semaine culturelle et touristique de Sa Pa 2010 aura lieu du 30 avril au 4 mai dans le bourg de Sa Pa, province septentrionale de Lào Cai. Cet événement s'inscrit dans le programme touristique "Retour aux sources 2010" mis en oeuvre dans les provinces de Lào Cai, Yên Bai et Phu Tho. 
Outre les foires gastronomiques ou expositions photographiques... déjà organisées lors des éditions précédentes de la Semaine culturelle et touristique de Sa Pa, les touristes pourront, l'espace d'un jour, devenir paysan ou artisan. 

En effet, dans le cadre de ce circuit d'une journée, ils pourront moudre du maïs pour préparer le mèn mén (un plat local), du gâteau de riz gluant pilé (banh giây), devenir artisan dans le tissage, la broderie, la gravure, le tricotage... ou se même se retrouver dans la peau d'un couple de H'mông qui se marie.

Par ailleurs, ils pourront partir à la recherche de remèdes en forêt, apprendre l'usage traditionnel des plantes médicinales, la préparation de remèdes mais aussi d'un repas traditionnel local... outre l'opportunité de découvrir certaines des coutumes d'ethnies minoritaires et de participer à la soirée du marché de l'amour de Sa Pa...

Le district de Sa Pa, qui se trouve à l'ouest de la province de Lào Cai, est connu pour son bourg, Sa Pa, et par la beauté des moeurs et coutumes de la population locale, qui habite à 400 km au Nord-Ouest de Hanoi et à 38 km de la ville de Lào Cai.

Sa Pa est perché à 1.600 m d'altitude et la neige recouvre parfois de son blanc manteau les cimes qui l'entourent. La saison la plus propice au tourisme va de mars à mai. De septembre à mi-décembre, Sa Pa est aussi très agréable, même si les précipitations sont plus fréquentes.



Source :http://lecourrier.vnagency.com.vn
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mardi 2 novembre 2010

Sa Dec : sur les traces de l'Amant de Duras

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L'ancienne résidence de Huynh Thuy Lê, le personnage principal du roman L'Amant de Marguerite Duras, à Sa Dec (Sud) fait figure de halte incontournable en ce qui concerne l'itinéraire du tourisme culturel. 

Cette bâtisse en bois, située dans le 2e quartier du chef-lieu de Sa Dec, province de Dông Thap (delta du Mékong), comptait trois pièces. Bâtie en 1895, elle a été reconstruite en 1917 avec d'autres matériaux (chaux, brique) pour couvrir au final 258 m². Cette demeure possède une architecture typique des bâtisses mélangeant style vietnamien et européen. La façade de la maison est ornée de motifs représentant les quatre saisons. À l'intérieur, un autel dédié à Guan Yu, généralissime de l'époque des Trois Royaumes en Chine, se trouve en plein milieu de la salle principale et des armoires, lits et autels en nacre minutieusement sculptés, jonchent le reste de la demeure. 

Tông Duy Minh, directeur du Centre du tourisme de Dông Thap, souligne que son établissement accueille chaque jour un millier de touristes venus visiter l'ancienne maison de Huynh Thuy Lê, notamment des Français, Américains, Japonais, Britanniques, Australiens, Néerlandais et Belges. On peut s'y rendre par voie fluviale et routière. Cette adresse est une des principales étapes du circuit touristique allant de Hô Chi Minh-Ville au Cambodge via le Mékong. Mais si quelqu'un veut y aller par voie routière, il lui faut simplement souscrire à l'un des circuits touristiques du delta du Mékong.

Depuis 2007, la compagnie touristique de Dông Thap a ouvert un circuit baptisé "Sur les traces de l'Amant" avec la visite de l'ancienne maison de Huynh Thuy Lê qui était l'amant de l'écrivain française Marguerite Duras, auteur de ce roman. Le film L'Amant, un long-métrage franco-britanno-vietnamien a été réalisé en 1992 par Jean-Jacques Arnaud et adapté de ce roman.

Une fois à Dông Thap, outre la résidence de Huynh Thuy Lê, les touristes peuvent découvrir d'autres sites liés à l'écrivain et son amant comme l'école primaire Trung Vuong Sa Dec, la pagode Ong Quach...


Les croisieres authentiques dans le delta du Mekong sont disponibles ici avec le bateau L'Amant !
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